Cette route a autrefois été appelée « Route de Flandre ». Néanmoins, elle ne mène pas en Flandre mais dans la région voisine du Hainaut. Cependant, par le passé, l'expression désignait par métonymie un ensemble plus large comprenant l'ensemble des Pays-Bas (soit actuellement les pays du Benelux).
La RN 2 a fait l'objet, à la fin des années 1990, d'une étude pour un quadruplement. Il est en cours de réalisation.
Historique
GF 35 - PANTIN AUBERVILLIERS - La Porte et la Route de Flandre
Elle restera en presque totalité dans le domaine routier national après 2006. Il n'est prévu le déclassement que de la section urbaine située dans le département de la Seine-Saint-Denis, entre Paris et la A170, ancien tronçon de la Francilienne, en RD 932.
Projets de modernisation
Depuis les années 1980 ou 1990, le projet est de passer d'une route à 2 voies à une route à 4 voies (2×2 voies). Cependant, le projet a pris du retard, notamment par manque de financement[1]. Certaines sections de routes ont été quadruplées, pour d'autres les travaux sont en cours.
Au nord
La RN 2 a fait l'objet, à la fin des années 1990, d'une étude pour un quadruplement dans sa partie nord.
En vue de l'enquête publique, une étude d'impacts a été faite et la DDE a synthétisé le projet en 7 variantes, plus ou moins bien « notées » selon leurs impacts estimés sur utilité, coût, nuisances, patrimoine, économie, agriculture, environnement…
En 2009-2011, elle fait l'objet, sur une grande partie de son tracé nord, d'un doublement par quatre nouvelles voies à construire à l'est des deux voies existantes (six voies parallèles seront donc disponibles au total sur ces tronçons, ce qui renforce fortement son impact en termes de fragmentation écopaysagère, en particulier dans le Parc naturel régional de l'Avesnois où elle coupe la haie d'Avesnes (forêt linéaire orientée est-ouest, conservée pour des raisons militaires, de grande valeur environnementale en tant que relique probable de la forêt préhistorique et en tant que corridor biologique unique pour la Trame verte nationale et de la région Nord-Pas-de-Calais).
La traversée du département du Nord ainsi que le nord de l'Aisne est en cours d'aménagement (construction d'échangeurs et de deux voies supplémentaires entre Avesnes-sur-Helpe et la Belgique via Maubeuge, d'ici 2020, avec quelques réserves de la part de certains experts[2]).
Au sud
Sur sa section sud, de la limite de l'Île-de-France à la forêt de Retz dans les départements de l'Oise et de l'Aisne, la RN 2 fait l'objet d'un projet de modernisation de 2009 à 2014, comprenant la mise aux normes 2 X 2 voies avec dénivellation des carrefours, et la construction de contournements d'agglomérations, au même gabarit. En 2012, le tronçon Le Plessis-Belleville - Nanteuil-le-Haudouin ainsi que la déviation de cette commune seront aménagés selon cette norme, suivis à l'horizon 2014 par la déviation de Gondreville, puis à l'horizon 2015 de celle de Vaumoise. La traversée des forêts doit en parallèle être sécurisée, avec la mise en place de clôtures et la réalisation de passages pour la traversée des grands animaux. À terme, l'objectif est de relier Paris à Laon par un itinéraire entièrement à 2 X 2 voies avec carrefours dénivelés[3],[4].
Fin 2018 ou début 2019, huit kilomètres en 2 x 2 voies doivent être mis en place au niveau de Coyolles, Gondreville et Vaumoise, à la limite entre l'Oise et l'Aisne[5].
Dans l'attente de l'achèvement de ces aménagements, la RN 2 demeure un axe particulièrement accidentogène dans la traversée de l'Oise[6].
Plusieurs lignes de tramway étaient implantées en banlieue parisienne sur la RN 2. On voit ici une motrice électrique de la ligne CO (Le Bourget - Opéra) des TPDS (Compagnie des tramways de Paris et du département de la Seine) après 1913. La circulation semble bien limitée à cette époque.
Les aménagements (doublement ou triplement de la voie) ont ou vont occasionner de nouveaux remembrements (arrachage de haies, suppression de prairies, homogénéisation du paysage, régression du bocage traditionnel de l'Avesnois), en particulier à Beaufort et Limont-Fontaine déjà touchés par des remembrements. Or, les remembrements sont souvent suivis d'une aggravation du ruissellement, des coulées de boue et de phénomènes érosifs qui risquent d'aggraver les apports en nitrates et produits phytosanitaires et d'affecter les masses d'eau, superficielles ou souterraines, localement et en aval.
↑(fr) Étude éco-potentialité en région Nord Pas-de-Calais (incluant cartographies des corridors et de la naturalité/fragmentation) ; Analyse du fonctionnement écologique du territoire régional par l'écologie du paysage, Biotope-Greet Nord-Pas-de-Calais, DIREN (devenue REAL) Nord Pas de Calais, Conseil régional Nord Pas de Calais, MEDAD (Mise en ligne avril 2008)