André Leroy nous dit que La Quintinie, créateur des jardins du roi à Versailles, possédait déjà ce poirier avant 1687 et qu'il est probablement issu de Colmar ou des environs[1],[2].
Bois assez fort.
Rameaux nombreux, étalés gros, de longueur moyenne, peu coudés, vert brunâtre, ayant des lenticelles fines et abondantes et des coussinets presque nuls.
Yeux petits, ovoïdes, éloignés de l'écorce, à écailles mal soudées.
Feuilles peu nombreuses, ovales, faiblement dentées en scie sur leurs bords, munies d'un pétiole épais et long.
La fertilité est presque nulle en pyramide, satisfaisante en espalier à bonne exposition, jamais au nord.
Le développement de ce poirier est très vif et sa vigueur extrême. On le greffe sur franc ou sur cognassier[1].
Fruit
Fruit moyen, chair mi-fine, sucrée, parfumée. La poire est bonne de janvier à mars. fertilité moyenne[2].
Voir aussi
Bibliographie
De Liron d'Airoles[3], Les poiriers les plus précieux.
Barthélemy Charles Joseph Dumortier et M. W. Brown, Pomone Tournaisienne : Société Royale D'Horticulture et d'Agriculture de Tournay, Tournai, Casterman (Vve H.), , 251 p. (lire en ligne), p. 1-251
Société pomologique de France, Le verger français, catalogue descriptif des fruits adoptés par le congrès pomologique, tome 1[4], impr. B.Arnaud, Lyon-Paris, 1947, 576 pp., avec schémas et photos en N&B, tome 2[5], Extraits inédits[6].
Masseron et Trillot au CTIFL, Le Poirier, (1993), 224 pages.