Au , elle devient l’une des quatre communes déléguées au sein de la commune nouvelle d’Essarts-en-Bocage — ainsi que celle abritant le chef-lieu, fixé dans la ville des Essarts — à la suite de sa fusion avec Boulogne, L’Oie et Sainte-Florence. Cependant, au , L’Oie et Sainte-Florence sont rétablies, réduisant le territoire d’exercice de la commune nouvelle à Boulogne et les Essarts.
L’ancien territoire municipal des Essarts s’étend sur 5 654 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 89 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 55 et 116 mètres[1],[2].
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Toponymie
Le mot essart peut avoir différentes significations. Il désigne aussi bien les terres nouvellement défrichées[3], les défrichements de terrain définitifs ou les temporaires, le simple abattage de bois, l’éclaircissement de la forêt ou même de terrains vagues. L’essart désigne aussi des cultures mobiles, accompagnées de brûlements de végétaux. Le sens le plus généralement accepté aujourd’hui est celui de défrichement dans un but agricole. Mais on essartait aussi pour faire du charbon, élargir les routes ou installer une communauté humaine[4].
Histoire
Antiquité, Moyen Âge et Temps modernes
Les premières traces de la ville datent de l’époque romaine. La première mention historique des Essarts est datée de 1099 ou il est fait mention de l’église de Exartis[5]. Au Moyen Âge, on trouvait une seigneurie dans le centre de la ville, d’où l’existence d’un château-fort. Au XVe siècle la seigneurie des Essarts était rattachée à la vicomté de Thouars qui appartenait à la famille d’Amboise.
La commune s’est ensuite développée dans le secteur tertiaire.
Le , la commune des Essarts fusionne avec Boulogne, L’Oie et Sainte-Florence sous le régime de la commune nouvelle par un arrêté préfectoral daté du . À son sens, les anciennes communes sont transformées en communes déléguées, avec les mêmes ressorts territoriaux, tandis que le chef-lieu de la commune, baptisée Essarts-en-Bocage, est fixé dans l’ancienne commune des Essarts. Cependant, au , L’Oie et Sainte-Florence sont distraites d’Essarts-en-Bocage et rétablies en tant que communes distinctes[α],[β],[γ].
On trouve dans la ville des Essarts deux écoles maternelles et primaires, une privée, l’école Notre-Dame, l’autre publique, l’école Gaston-Chaissac.
Alors qu’un établissement privé du premier cycle d’études secondaire, le collège Saint-Pierre, est implanté dans la ville en 1965, un établissement public, le collège Georges-Clemenceau, ouvre à la rentrée 2015[28],[29].
La commune des Essarts a été ville étape du Tour de France en 2005 et en 2011.
Tout d’abord, la ville a été l’arrivée de la deuxième étape du Tour de France 2005, reliant Challans aux Essarts.
Le dimanche , la deuxième étape du Tour de France 2011, un contre-la-montre par équipe, avait pour point de départ et d’arrivée la ville des Essarts. Le départ s’est effectué au Vieux-Château, puis les cyclistes sont allés direction Boulogne, Dompierre-sur-Yon et la Merlatière, sont revenus vers le centre-ville des Essarts. L’arrivée s’est effectuée au parc du Manoir.
Sports et loisirs
La commune des Essarts est dotée d’associations ayant des objectifs variés. Ainsi sont présentes des associations sportives, telles que Les Korrigans Danse, le Football Club essartais, le Basket-ball essartais ou le Pays des Essarts Handball, des associations culturelles et de loisirs, telle qu’un club de musique ou un club de palets… La commune a par exemple accueilli le 13 et le Championnat du monde de Footmania. Certaines associations agissent dans le domaine agricole. D’autres encore dans le domaine social, comme le Téléthon. Enfin, des associations représentent le domaine militaire ou l’enseignement.
Alimentaire : deux supermarchés (Super U, Lidl), une boucherie, deux boulangeries, un marchand de vins.
Habillement : un cordonnier, un magasin de chaussures, une boutique de maroquinerie, une blanchisserie et une mercerie.
Autres commerces : six cafés-restaurants, trois cafés, cinq agences immobilières, trois assureurs, deux auto-écoles, cinq agences bancaires, six salons de coiffure (et deux coiffeuses à domicile), deux fleuristes, trois magasins d’informatique, un opticien, deux agences notariales, une imprimerie, une librairie papeterie, deux stations service, quatre paysagistes-pépiniéristes, une couturière
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Vieux-château : l’histoire du château remonte à l’époque romaine selon des fouilles menées en 1935 qui ont conclu à la création d'un suovetaurilia : un autel sacrificiel pour l’imploration du dieu Mars. Ensuite, le premier château fort des Essarts (un simple donjon en bois) fut construit sur une butte à l’époque féodale. À partir du XIIIe siècle, les seigneurs des lieux firent bâtir un château en pierre. Pendant les guerres de Vendée, (1793-1796) le château est en partie détruit. Les descendants des familles de Lespinay et de Rougé possèdent toujours le château.
Église Saint-Pierre : l’église est construite au XIXe siècle. On trouve auparavant au même endroit une église romane, édifiée aux XIe et XIIe siècles. Elle est incendiée pendant les guerres de Vendée, par les colonnes infernales. Le portail de l’ancienne église existe toujours ; il est transporté pierre par pierre dans le parc du château.
Crypte : la crypte, située près de la sacristie, date du XIIe siècle. Elle est classée monument historique en 1971.
Lavoir : à l’origine, le lavoir est un bac en granit qui sert au lavage des chevaux. Plus tard, le maire Armand de Rougé y fait rajouter un lavoir avec réservoir. Les femmes du quartier s’y retrouvent pour laver leur linge. En 1990, celui-ci est restauré et appartient désormais à notre patrimoine.
Ancienne gare : en 1898, une voie ferrée est installée le long de la route départementale 160, reliant Cholet aux Sables-d’Olonne. À mi-chemin entre la Roche-sur-Yon et les Herbiers, la gare des Essarts est l’une des sept stations de cette ligne ferroviaire. Le train disparaît aux Essarts en 1950 au profit des autres moyens de transport. La gare devient un logement du garde-champêtre où seront construits en 1955 des bains-douches. Ceux-ci ferment en 1976, le bâtiment, aujourd’hui restauré sert d’habitation.
Moulin de l’Ansonnière : il s’agit d’un des derniers vestiges de moulins à vent que l’on trouve sur la commune avant le XIXe siècle. En 1926, Alcide Gautron, dernier meunier, cesse son activité. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands l’occupent, le fortifient et le transforment en poste d’observation. En 1992, l’ensemble est racheté et réhabilité par la commune.
D’hermine au chef de gueules chargé d’une grappe de raisin d’argent, feuillée de sinople, accostée de deux épis de blé d’or mouvant du trait du chef.
Logotype
Logotype (jusqu’en 2015).
Notes et références
Notes
↑À la suite d’arrêtés préfectoraux de rétablissements des communes de L’Oie et de Sainte-Florence à partir du territoire de celle d’Essarts-en-Bocage au , le conseil municipal de cette dernière est dissous au [23],[24].
Sources
↑« Arrêté no 15-DRCTAJ/2-517 du 5 octobre 2015 portant création de la commune nouvelle “Essarts-en-Bocage” », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Vendée, vol. 2015, no 68, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Arrêté no 2023-DCL-BCL-1434 modifiant les limites territoriales de la commune des Essarts-en-Bocage et érigeant le territoire de l’ancienne commune de L’Oie en commune séparée », Recueil des actes administratifs spécial de la préfecture de la Vendée, vol. 2023, no 172, , p. 4-7 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Arrêté no 2023-DCL-BCL-1434 modifiant les limites territoriales de la commune des Essarts-en-Bocage et érigeant le territoire de l’ancienne commune de Sainte-Florence en commune séparée », Recueil des actes administratifs spécial de la préfecture de la Vendée, vol. 2023, no 172, , p. 9-12 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Thierry Sabot, Les défrichements du Moyen Âge et la toponymie, .[réf. incomplète]
↑Jules Blache, « L’essartage, ancienne pratique culturale dans les Alpes dauphinoises », Revue de géographie alpine, t. 11, no 3, , p. 553-575 (lire en ligne, consulté le ).
↑Louis Delhommeau, Églises de Vendée, vocables, titulaires et liste des documents relatifs à leur construction et à leurs travaux du XIe siècle à nos jours, 2000-2001[réf. incomplète].
↑ abc et d« Batiot, Armand-Auguste-Désiré », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Lespinay, Louis Armand de », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
↑ abcde et f« Batiot, Aristide-Armand-Constant », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
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↑ a et b« Mignen, Arsène », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et b« Mignen, Marie Joseph », Dictionnaire des Vendéens, (lire en ligne, consulté le ).
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↑« Tableau 3 — Populations de référence des communes en vigueur à compter du —
date de référence statistique : », dans Populations de référence en vigueur à compter du : Vendée, Institut national de la statistique et des études économiques, coll. « Recensement de la population », , 10 p., p. 5.
Note : La commune absorbante et l’année de fusion sont indiquées entre parenthèses à la suite du nom de l’ancienne commune ; lorsqu’une commune issue d’un regroupement est composée en italique, cela signifie qu’une nouvelle entité est créée.