Elle a dirigé les collections « Le peuple prend la parole » (éditions Gilles Tautin) et « Femmes dans l'Histoire » (éditions Des femmes), laquelle se donnait comme objectif de « remettre l'Histoire dans le droit fil de la vérité en rendant aux femmes la place à laquelle elles ont droit. »
Dans ses propres livres, Paule Lejeune, qui se déclare athée, met en lumière les vies et écrits de militants, d'autodidactes. Elle critique de façon matérialiste les représentations du travail et du monde ouvrier dans les fictions littéraires, notamment chez Zola. Elle explore également les lieux du pouvoir - comme le cinéma - où d'ordinaire les femmes n'ont que des rôles secondaires, objets de luxe ou de reproduction. Plusieurs romans sont restés inédits.
Elle meurt à l'âge de 89 ans le à Paris[3], et ses cendres sont inhumées au cimetière du Père-Lachaise (division 36, chapelle cinéraire commune).
Publications
Alger l'algérienne, éd. du Scorpion, 1964.
En 1990 à Ville-Overney : c'est possible, éd. Germinal, 1976.
La Commune de Paris, éd. Le Peuple prend la parole, 1978.
Germinal, un roman antipeuple, éd. Nizet, 1978[4].