Paulin d'Anglas de PravielPaulin d'Anglas de Praviel
Paulin d'Anglas de Praviel, né à Aimargues le et mort à Congénies le , est un militaire français. Il est connu pour avoir été le dernier survivant du naufrage de La Méduse le 2 juillet 1816. BiographieFils du militaire Étienne d'Anglas, frère du médecin Stanislas d'Anglas[1], Paulin Étienne d'Anglas de Praviel embarque à l'Île d'Aix, au large de Rochefort, sur la Méduse en tant qu'officier d'infanterie le pour rejoindre Saint-Louis-du-Sénégal. Le la Méduse s'échoue avec 395 personnes à son bord au large de l'Afrique. 155 personnes embarquent sur un grand radeau de sauvetage. Lorsque le radeau est retrouvé le par un autre navire de la compagnie, il ne reste plus que 15 survivants[2]. Paulin d'Anglas n'a pas embarqué sur le radeau mais se trouvait dans la chaloupe chargée en vain de le remorquer jusqu'à la côte. Ses détracteurs l'accuseront d'avoir tranché le câble et d'avoir laissé par conséquent partir le radeau à la dérive. Il est du nombre des 52 militaires débarqués le près des Mottes d'Angel pour soulager la chaloupe surchargée. Ils rejoindront Saint-Louis du Sénégal à pied le , au terme d'une marche d'environ 400 km dans le désert sans vivres ni eau[3]. Il a écrit la 2e relation en 1818 pour répondre aux assertions de MM. Corréard et Savigny. Il fut aussi conseiller municipal d'Aimargues en 1827-28[4]. Il terminera ses jours auprès de sa famille à Congénies, où il obtint sous le Second Empire la tenue d'un bureau de tabac, emploi réservé aux vétérans. À la mort de son ennemi Corréard en 1858, il réédite ses mémoires en se présentant comme le dernier naufragé de la Méduse. Il est enterré à Aimargues selon ses dernières volontés, sa tombe est toujours visible dans le cimetière de la ville. Son fils Alphonse, également militaire, recevra la Légion d'honneur[5]. Son récit du naufrage
Références
AnnexesArticles connexesBibliographie
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