3 drapeaux, dont 1 blanc Colonel et 2 d’Ordonnance, « fonds rouges traversez en ondes bleues dans les quarrez & bordures bleues aux croix blanches »[1].
Drapeaux fond rouge avec une bordure bleue ondée en dedans ; chaque carré traversé diagonalement par une bande bleue ondée.
Drapeaux d’Ordonnance
régiment de Nice de 1678 à 1691
régiment de Nice de 1691 à 1762
Habillement
Veste rouge ; boutons et galon de chapeau dorés ; poches en long garnies de 3 boutons ; autant sur les manches.
Uniformes du régiment de Nice
de 1720 à 1734
de 1734 à 1757
Historique
Colonels et mestres de camp
: Jean-Baptiste de Ferrero, marquis de Saint-Laurent, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général des armées du roi le
: marquis de Serent, fils du précédent, † 1709
: Jean-Baptiste de Ferrero, marquis de Saint-Laurent (2e fois)
: deuxième fils du précédent, † 1719
: Jean-Baptiste de Ferrero, marquis de Saint-Laurent (3e fois)
: troisième fils du précédent, † 1723
: Jean-Baptiste de Ferrero, marquis de Saint-Laurent (4e fois)
: Louis-François de Damas, marquis d’Anlezy, gendre du précédent, brigadier le , maréchal de camp le , lieutenant général le
: Louis Gilbert Gaspard de La Queille-Châteaugay, comte de La Queille, brigadier le , † âgé de 43 ans
: Jacques Gabriel Louis Le Clerc, marquis de Juigné, né en , brigadier le , déclaré maréchal de camp en par brevet expédié le
1758 : vicomte de La Tournelle
1761 : chevalier de La Tour du Pin
Composition
régiment de Saint-Laurent
: 16 compagnies de 50 hommes, constituées des officiers et soldats italients de 4 régiments du duc de Savoie qui voulaient continuer à servir en France : Ducal, Savoie, Saluces, Chablais et Genevois
: porté à 32 compagnies
régiment de Nice
: 12 compagnies de 100 hommes
: réduit à 8 compagnies de 100 hommes
: réduit à 6 compagnies
: compagnies réduites à 80 hommes
: compagnies portées à 110 hommes, sauf la Colonelle, qui pouvait en avoir jusqu’à 180
: compagnies réduites à 100 hommes
en 1734 : 53 officiers, un bataillon, 685 soldats, sergents et tambours
: création d’un deuxième bataillon
: suppression du deuxième bataillon, à l’exception de la compagnie de grenadiers attachée au premier bataillon
: deuxième bataillon constitué de celui du régiment de La Tour d’Auvergne
: Une sentence est rendue au conseil de guerre tenu du régiment de Nice, à Lille. Le nommé La Pierre, soldat de la lieutenance colonelle, s’étant battu en duel, l’épée à la main, avec le soldat La Lune, de la compagnie de Villeneuve, dont ledit La Lune a été tué, et ledit La Pierre ayant déserté 4 jours après, le conseil de guerre en contumace condamne ledit La Pierre à être pendu en effigie sur la place de cette ville, où le dit régiment sera mis en bataille.