Ce régiment est levé le par N. de Rabat dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il sert en Navarre et en Roussillon. Il prend le nom de régiment de Pontcourlay après avoir été donné en 1641 à N. de Pontcourlay.
Ce régiment suisse, sous le commandement du colonel, Jean-Jacques Rahn, de Zurich est admis au service de France en pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il prend le nom de régiment de Lochmann après avoir été donné en 1648 à Jean-Henri Lochmann, de Zurich.
C'est l'ancien régiment de Balagny (1595-1612), qui est renommé « régiment de Rambures » en 1612 et qui prend le nom de régiment d'Ile-de-France (1636-1638) en 1636. Il reprend le nom « régiment de Rambures » en 1638 puis il prend le nom de régiment de Feuquières en 1676.
C'est l'ancien régiment de Lostanges (1702-1707), qui prend le nom de « régiment de Rasilly » après avoir été donné en à N. de Rasilly. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans les garnisons jusqu'à la paix et il est licencié en 1714.
Régiment de Rattweil
Ce régiment allemand est levé le par N. Rattweil, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il participe au siège de Gravelines. Il prend le nom de |régiment de Lameth après avoir été donné la même année à François, vicomte de Lameth.
Régiment de Raukoupk
C'est l'ancien régiment de Margraf, qui est renommé « régiment de Raukoupk » après avoir été donné à N. de Raukoupk en 1646. Il est licencié le .
C'est l'ancien régiment de Lorges, qui, après avoir été donné à Louis de Durfort, comte de Rauzan, est renommé « régiment de Rauzan » en 1665 et qui prend le titre de régiment du Duc d'Anjou en 1670. Le il reçoit l'incorporation du régiment du Duc d'Anjou (1647-1661).
Ce régiment allemand de dix enseignes[1] qui est amené en 1558 en Picardie par le colonel Reichrode dans le cadre de la onzième guerre d'Italie est licencié la même année.
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Rennes et de Dinan sous le commandement Pierre Georges de Vaucouleurs, marquis de Lanjamet. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment du Repaire
C'est l'ancien régiment de Brassac, qui est renommé « régiment du Repaire » en 1635 après avoir été donné à N. de Brassac du Repaire. Le mestre de camp est tué en 1638, devant le château d'Autrey-lès-Gray en Bourgogne, et le régiment se disperse.
Ce régiment est levé le par Jean-Baptiste-Louis de Clermont d'Amboise, marquis de Resnel[3]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est affecté à l'armée de Flandre et est réformé le après la paix.
Régiment de Restinclières
C'est l'ancien régiment de Puyserguier, qui, donné à N. de Saint-Bonnet de Restinclières, en 1633, est renommé « régiment de Restinclières ». Il participe à la campagne de Lorraine de 1633 et est licencié la même année.
C'est l'ancien régiment de Maisonneuve, qui est renommé « régiment de Revel » le , après avoir été donné à Charles-Amédée de Broglio, comte de Revel. Il est licencié le .
C'est l'ancien régiment de Puyguyon, qui est renommé « régiment de Revel » le et qui prend le nom de régiment de Talaru (1745-1758) le .
Régiment de Revel (1742-1745)
de 1742 à 1745
Régiment de Reynell
Ce régiment anglais, est levé le par N. Reynell, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.
Régiment de Reynet
Le régiment est levé le par N. de Reynet dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est envoyé à l'armée d'Italie, avec lequel il participe au siège de Tortone en 1642. Il est licencié après cette campagne.
Régiment de Reynold (1648-1653)
C'est l'ancien régiment de Praromann), qui est renommé « régiment de Reynold » après avoir été donné en 1648 à Jean-Antoine Reynold. Il est licencié en 1653.
C'est l'ancien régiment de Schonau, qui est renommé « régiment de Rheinach » après avoir été donné le à François Sigismond Philippe, baron de Rheinach-Steinbrunn[4]. Le « régiment de Rheinach » est devenu depuis la Révolution le 100e régiment d'infanterie de ligne.
Ce régiment allemand passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment d'Houdenhoe après avoir été donné en 1708 à N. baron d'Houdenhoe.
C'est l'ancien régiment de Barville (1704-1710), qui prend le nom de « régiment de Ribérac » en 1704 après avoir été donné à N. de Barville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Catalogne. Il est licencié en 1714, après la paix.
Le régiment est levé le par N. de Richebourg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Barville (1704-1710) en 1704 après avoir été donné à N. de Barville.
C'est l'ancien régiment de Leuville, qui est renommé « régiment de Richelieu » en 1718. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[5]. Il prend le nom de régiment de Rohan en 1738.
C'est l'ancien régiment italien de Toiras, qui, après avoir été donné est au marquis de Rivare le . Le régiment, sous les ordres du mestre de camp lieutenant Boniface comte de Fassati, est licencié en 1640.
C'est l'ancien régiment de Louvigny (1712-1734), qui est renommé « régiment de Rochechouart » le et qui prend le nom de régiment d'Aubeterre (1743-1745) le .
Régiment de Rochechouart (1734-1743)
de 1734 à 1743
Régiment de Rochefort (1709-1712)
C'est l'ancien régiment de Francheville, qui est renommé « régiment de Rochefort » après avoir été donné en 1709 à N. de Gassaut de Rochefort. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Beauficel après avoir été donné en 1712 à N. de Beauficel.
Régiment de Rochefort (1772-1774)
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Bayonne, de Toulon, de Marseille, de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, vert de mer.
Régiment de Rochepère
C'est l'autre nom du régiment de La Couronne (1638-1661).
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Rodez et de Millau sous le commandement du colonel le marquis d'Angosse. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment de Rodrigh
Ce régiment irlandais est appelé le , par le colonel N. Rodrigh. Affecté à l'armée de Picardie, il est licencié le à la paix de Loudun.
C'est l'ancien régiment de La Roche-Tulou, qui est prend le nom de « régiment de La Roche-Tulou » après avoir été donné en 1710 à N. chevalier de Rohan. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1714.
C'est l'ancien régiment de Rohan-Soubise, qui est renommé « régiment de Rohan » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Rohan » est devenu sous la Révolution le 84e régiment d'infanterie de ligne.
Ce régiment qui est levé le , prend en 1669 le rang d'ancienneté du régiment de Lorraine (1635-1669), et, en 1671, celui du régiment d'Artois après que son colonel, Pierre Félix de La Croix de Chevrières, comte de Saint-Vallier, pour une somme d'argent et un brevet de capitaine des Gardes de la Porte, vendit au roi le rang de son régiment et par conséquent sa part de gloire. Le le bataillon de Saint-Victor du « régiment du Roi » forme le régiment de Barville. Le « régiment du Roi » est devenu depuis la Révolution le 105e régiment d'infanterie de ligne.
Le régiment est levé le dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, par N. de Romainval. Le régiment sert dans l'armée des Alpes. Il prend le nom de régiment de Cormis après avoir été donné en 1712 à N. de Cormis.
C'est l'ancien régiment de Dorrington, qui est renommé « régiment de Rooth » le après avoir été donné à Michel Lesley, comte de Rooth et qui prend le nom de régiment de Roscommon le après avoir été donné à Robert Dillon, comte de Roscommon.
Régiment de Rooth
drapeau colonel
de 1718 à 1766
Régiment de Roquebrune
Le régiment est levé le par N. de Roquebrune dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il est licencié la même année.
Ce régiment est levé le par N. de Roquelaure avec lequel il sert en Languedoc. Il est donné le à Gaston-Jean-Baptiste, marquis de Roquelaure avec lequel il se trouve au siège de Dôle en 1636 dans le cadre de la guerre de Dix Ans. Il rejoint l'armée de Guyenne en 1637 et engagé dans la guerre de Trente Ans, il passe en Navarre en 1638 et participe à la prise d'Irun puis il passe en Roussillon en 1639 ou il se trouve au siège de Salses. Passé à l'armée d'Italie en 1640, il se trouve aux sièges de Casal et de Turin avant de retourner à l'armée de Roussillon en 1641 avec laquelle il participe aux sièges de Collioure et de Perpignan en 1642. En 1643, il fait partie de l'armée de Catalogne puis il rejoint l'armée de Guyenne en 1650 avec laquelle il se trouve, eu 1653, au siège de Bordeaux avant d'être à nouveau muté à l'armée de Catalogne en 1654 et se trouve la même année à la prise de Puycerda durant la guerre des faucheurs. Il rentre en France en 1658 et il est licencié le .
Régiment de Roqueservières (1641-1643)
C'est l'ancien régiment du Roure, qui est renommé « régiment de Roqueservières » le après avoir été donné à Jacques de Borelli de Roqueservières. En 1641, il participe aux sièges d'Ivrée et de Coni, en 1642 aux sièges de Nice et de Tortone, et en 1643 aux sièges de Trino et d'Asti. Le il est incorporé dans les régiments d'Aiguebonne et des Galères.
Régiment de Roqueservières (1643-1644)
C'est l'ancien régiment allemand de Schmidberg, qui est renommé « régiment de Roqueservières » en 1643 après avoir été donné à Jacques de Borelli de Roqueservières. Celui-ci meurt en 1644, le régiment est alors rendu le à Louis de Schmidberg qui lui redonne son nom initial.
C'est l'ancien régiment de Rooth, qui est renommé « régiment de Roscommon » le après avoir été donné à Robert Dillon, comte de Roscommon et qui prend le nom de régiment de Walsh le après avoir été donné à Antoine Joseph Philippe, comte Walsh de Serrant.
Le régiment est levé en par N. de Rostignac dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est mis en garnison à Nancy puis il est licencié le .
Régiment de Rouen
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Rouen, de Vernon (Eure) et de Gisors sous le commandement du marquis Louis d'Estampes[12]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Le régiment est levé le par Louis-Théodore d'Escorailles de Fontanges, marquis de Roussilles. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il reste dans les garnisons jusqu'en 1707 et rejoint l'armée du Rhin en 1708, l'armée de Dauphiné en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Normandie.
Régiment de Roussillon
C'est l'ancien régiment de Tournon (1622-1635), qui, rétabli le par Just-Louis de Tournon, comte de Roussillon, dans le cadre de la guerre de Trente Ans sous le nom de « régiment de Roussillon ». En 1637, il est embarqué sur la flotte du comte d'Harcourt et se trouve cette même année à la bataille de Leucate. En 1638, il passe à l'armée d'Italie et se trouve en 1639 au combat de La Route (La Rotta)[13], en Piémont, près de Carmagnole, puis au siège de Turin en 1640. Transféré à l'armée de Picardie en 1641, il participe à bataille de la Marfée puis il effectue les campagnes de 1642 et 1643 en Catalogne. Affecté à l'armée du Rhin en 1644 il participe à la bataille de Fribourg et siège de Philisbourg où le mestre de camp est tué. Le régiment est alors donné à un autre membre de la famille de Tournon-Roussillon et envoyé à l'armée de Catalogne en 1645. Le régiment est licencié après la campagne.
Régiment de Rouville
C'est l'ancien régiment de Piennes, qui est renommé « régiment de Rouville » après avoir été donné le à Henri-Louis, marquis de Rouville. Il participe à la défense d'Ardres en 1657 et il est licencié en .
Le régiment est levé sous ce titre le par Louis, duc d'Arpajon dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Il est incorporé en 1660 avec le régiment de l'Altesse, dont il prend le rang d'ancienneté en gardant le nom de régiment Royal (voir ci-dessous).
Le le régiment Royal (1656-1660) et le régiment de l'Altesse Royale fusionnent sous le nom de « régiment Royal ». Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Vassan, du régiment de La Rivière-Castéras et du régiment de Desangles. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Laubanie. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Cambis. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment de Brie. Le « Régiment Royal » est devenu depuis la Révolution le 23e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment des Fusiliers du Roi également appelé Fusiliers du Roi, qui avait pour destination spéciale la garde de l'artillerie, qui prend le titre de « régiment Royal-Artillerie » en 1693, devenant un régiment d'artillerie à part entière. Le il reçoit l'incorporation du régiment Royal-Bombardiers. Une ordonnance dde la même date réunit toutes les troupes de l'artillerie en un seul corps, qui fut partagé en cinq bataillons distincts, s'administrant séparément. Le , le 6e bataillon est formé au moyen de 120 hommes fournis par chacun des 5 premiers bataillons. Le , les 6 bataillons du « régiment Royal-Artillerie » prennent le nom de brigades. L'ordonnance royale du , constitue l'artillerie sur le pied normal de 7 régiments de 20 compagnies, soit au total 140 compagnies, non comprises les 14 compagnies d'ouvriers et de mineurs. Ainsi la brigade de Saint-Auban devint le régiment d'artillerie de La Fère, la brigade de Loyauté devint le régiment d'artillerie de Metz, la brigade de Desmazis devint le régiment d'artillerie de Besançon, la brigade de Beausire devint le régiment d'artillerie de Grenoble, la brigade de Villepatour devint le régiment d'artillerie de Strasbourg, la brigade d'Invilliers devint le régiment d'artillerie d'Auxonne, la brigade de Cosne devint le régiment d'artillerie de Toul. Le décret de 1790 fixe la composition des troupes du corps d'artillerie à 7 régiments de canonniers, 6 compagnies de mineurs et 10 compagnies d'ouvriers. Le 1er janvier 1791, les régiments d'artillerie cessèrent de porter les noms des écoles et de rouler entre eux suivant l'ancienneté de leurs colonels. On leur donna des numéros qui rappelaient leur ancienneté dans l'organisation de 1720. Ainsi, le régiment de La Fère artillerie devient le 1er régiment d'artillerie, |régiment de La Fère artillerie devient le 1er régiment d'artillerie, régiment de Metz artillerie devient le 2e régiment d'artillerie, régiment de Besançon artillerie devient le 3e régiment d'artillerie, régiment de Grenoble artillerie devient le 4e régiment d'artillerie, régiment de Strasbourg artillerie devient le 5e régiment d'artillerie, régiment d'Auxonne artillerie] devient le 6e régiment d'artillerie, régiment de Toul artillerie devient le 7e régiment d'artillerie.
C'est l'ancien régiment de Gâtinais, qui est renommé « régiment Royal-Auvergne » le en récompense de sa belle conduite et sa bravoure. Le « régiment Royal-Auvergne » est devenu depuis la Révolution le 17e régiment d'infanterie de ligne.
Le régiment est créé sous ce titre, le , pour Louis-Marie-Fouquet de Belisle, comte de Gisors, âgé de 13 ans. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert à l'armée de Flandre et participe au siège de Charleroi, et à la bataille de Rocoux en 1746, puis il est envoyé au secours de la Provence et sert sur les Alpes jusqu'à la paix. Réformé le , il est rétabli le , avec les milices de Mirecourt pour N. comte de Bassompierre, qui meurt et qui est remplacé le par son père, Léopold Clément, marquis de Bassompierre. Dans le cadre de la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée du Bas-Rhin et participe à la bataille de Krefeld en 1758. Il est donné en 1759 à N. marquis de Langeron. Il reste en Allemagne jusqu'à la paix. Il est licencié le . Le régiment Royal-Barrois portait, en 1760, habit blanc, revers et collet noirs, boutons blancs, trois sur chaqhe poche et sur chaque manche, chapeau bordé d'or.
Le régiment est créé le en faveur du comte de Bavière, Maximilien Emmanuel François Joseph, fils naturel du prince-électeur de Bavière, et formé avec deux compagnies des Gardes de l'électeur et six compagnies du régiment d'Alsace qui ne renfermaient que des soldats nés sur la rive droite du Rhin. Il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et, le il reçoit l'incorporation du régiment de Reding (1705-1715). Il participe ensuite à la guerre de Succession de Pologne, à la guerre de Succession d'Autriche et à la guerre de Sept Ans. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Dauphine. Par ordonnance royale du il prend le titre de régiment Royal-Hesse-Darmstadt.
C'est l'ancien régiment des Volontaires Cantabres, qui prend le titre de « régiment Royal-Cantabres » en 1747 et composé de 1 600 hommes (2 compagnies de grenadiers, 16 compagnies de fusiliers, 6 compagnies de hussards et 4 tambourins)[15]. Réduit à quatre compagnies franches le , il est rétabli à un bataillon de 604 hommes le dans le cadre de la guerre de Sept Ans. Affecté à l'armée d'Allemagne, il esr donné en 1760 à N. baron de Poudenx. Le régiment est licencié . Ce corps portait, en 1616, habit bleu de ciel, doublure garance, petits parements cramoisi, agréments blancs, ainsi que les boutons, la veste et la culotte. Écharpe cramoisie terminée par des glands blancs, guêtres blanches, giberne avec porte-baïonnette à la grenadière, filet à l'espagnol pour les chevaux, béret bleu de ciel à la navarraise, sabre hongrois. En 1760, le costume consistait en habit bleu céleste, petits parements et collet rouges, huit agréments blancs de chaque côté, poches en long garnies de trois agréments, parements garnis d'un galon blanc, agréments blancs sur les boutons marquant la taille, doublure, veste et culotte blanches, béret bleu céleste avec une houpe et deux glands blancs, boutons blancs.
C'est l'ancien régiment de Listenois, qui prend le titre de « régiment Royal-Comtois » en 1685. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bassigny (1684-1749). Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Clare, d'Artois et de Normandie pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Comté de Bourgogne (1778-1789). Le « régiment Royal-Comtois » est devenu depuis la Révolution le 60e régiment d'infanterie de ligne.
Le régiment est créé par ordonnance du , et formé à douze compagnies, par le maréchalJean-Baptiste Desmarets de Maillebois, commandant des troupes françaises en Corse. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche et dans la guerre de Sept Ans il est incorporé, par ordonnance du , dans le régiment Royal-Italien, dont il forme le 2e bataillon. Une nouvelle ordonnance du reconstitue le régiment Royal-Corse à partir de neuf compagnies du régiment Royal-Italien. Le l'infanterie corse de la Légion Corse, est incorporée dans le régiment Royal-Corse. Une ordonnance royale en date du transforme les deux bataillons d'active et celui de dépôt en bataillons de chasseurs à pied. Le 1er bataillon prend le titre de Chasseurs royaux corses, le 2e bataillon le titre de Chasseurs corses, une partie de l'excédant du « régiment Royal-Corse » entre dans la composition des chasseurs du Roussillon et une autre fraction complète le bataillon des chasseurs cantabres.
C'est l'ancien régiment de Yoël, qui prend le titre de « régiment Royal-Danois » le après avoir été donné au comte Christian de Guldenlew (où Gyldenloew), fils naturel du roi du DanemarkChristian V. Le précédent colonel, François Yoël, en reste colonel-lieutenant et, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, mène le régiment à l'armée de Flandre en 1693, avec laquelle il se trouve bataille de Neerwinden, au siège de Charleroi en 1693, au bombardement de Bruxelles en 1695 puis à l'armée des Alpes en 1696 avec laquelle il assiste au siège de Valenza[16] avant de rejoindre l'armée de Catalogne en 1697 et participe au siège de Barcelone en 1697. Le régiment est licencié le .
Le régiment est créé sous ce titre, le . Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche sous le commandement du colonel-lieutenant Louis de Drummond, duc de Perth, il sert à l'armée de Flandre en 1745 et participe à la bataille de Fontenoy, aux prises de Tournai, d'Audenarde, de Gand, d'Ostende et de Nieuport puis il s'embarque, le , pour l'Écosse. Il fait les campagnes de 1746 et de 1747 en Écosse durant lesquels le comte de Drummond, est mortellement blessé, et meurt en . Il est remplacé le par Louis de Drummond, comte de Melfort qui mène l'unité à l'armée de Flandre en 1616 et participe au siège de Maastricht. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Albany. Il se trouve au camp d'Aimeries en 1753 et au camp de Calais en 1756. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1760 et participe à la défense de Marbourg, à la bataille de Villinghausen en 1761. Il est incorporé le dans le régiment de Bulkeley. Drapeaux aux armes d'Écosse. Habit bleu, veste, collet et parements rouges à l'écossaise, culotte blanche, poches en travers garnies de trois boutons, douze boutonnières blanches des deux côtés de l'habit, un seul rang de boutonnières sur la veste, trois sur les parements, boutons et galon de chapeau d'argent.
C'est l'ancien régiment du Duc d'York, qui prend le titre de « régiment Royal-Irlandais » le et qui est renforcé par l'incorporation des régiments irlandais de Glatz, d'Inshinkin, de Fleissey, d'O'Sullivan, de Naper et de Digby, du régiment écossais Campbell et du régiment anglais de Reynell. Sous le commandement du colonel-lieutenant Jacques, chevalier d'Arcy, il est envoyé à l'armée d'Italie, puis revenu en Lorraine, il participe au siège de Marsal en 1663. Il est licencié le .
Régiment Royal-Italien (1651-1652)
C'est l'ancien régiment de Degli Oddi], qui prend le titre de « régiment Royal-Italien » en et qui prend le nom de régiment de Mazarin-Italien en 1652.
Ce régiment qui est levé sous ce titre le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Sézanne. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment Royal-La Marine » est devenu depuis la Révolution le 60e régiment d'infanterie de ligne.
Lerégiment est formé sous ce titre le , avec des milices de Lorraine par Paul de Chaumont de La Galaisière, comte de Mareil[17]. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert à l'armée du Rhin en 1744, se trouve au siège de Fribourg, il passe en Italie en et participe à la défense de la Provence et à la conquête du comté de Nice en 1747. Il est réformé le , les grenadiers sont versés dans le régiment des Grenadiers de France. Il est rétabli le et composé avec les bataillons de milices de Mirecourt et de Neufchâteau. Engagé dans la guerre de Sept Ans, sous le commandement du colonel, Philippe de Chaumont de La Galaisière de Rivray, il sert à l'armée d'Allemagne, et se trouve à la bataille de Rosbach durant laquelle le colonel y est blessé et pris. Donné en 1761 à N. chevalier du Hautoy, il est licencié le . Le régiment Royal-Lorraine avait cinq drapeaux. Ceux d'ordonnance étaient jaune et noir. Ce régiment porta d'abord l'habit jaune avec les parements noirs. En 1616, il avait l'habit gris-blanc avec les parements jaunes; boutons et galon de chapeau d'argent. En 1760, il a l'habit blanc, le collet et les revers noirs, les boutons jaunes, doubles poches en long à trois boutons, autant sur les manches, chapeau bordé d'or.
Le régiment est levé sous ce titre le par Pierre-Grégoire, comte d'Orlick de La Ziska[19]. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1757, et participe à la bataille de Hastenbeck, à la conquête du Hanovre, à la bataille de Rossbach en 1757, aux batailles de Sandershausen et de Lützelberg en 1758, et aux batailles de Bergen et de Minden en 1759. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Suédois. Habit bleu, parements rouges bordés de bleu à la prussienne, sans boutons; collet rouge bordé de blanc; épaulette de drap rouge avec bouton et boutonnière blancs; doublure rouge; boutonnières blanches des deux côtés de l'habit jusqu'à la ceinture, et des boutons d'un côté seulement; pattes en travers garnies de quatre boutons et boutonnières; veste bleue, boutonnières blanches des deux côtés jusqu'à la taille, boutons d'un seul côté; trois boutons et boutonnières sur chaque patte; chapeau bordé d'argent.
C'est l'ancien régiment Royal-Catalan, qui prend le titre de « régiment Royal-Roussillon » le . Le le régiment de Perri (1674-1682) est incorporé dans le régiment Royal-Roussillon. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Languedoc (1778-1789). Le régiment est devenu depuis la Révolution le 54e régiment d'infanterie de ligne.
Le régiment est levé sous ce titre, le , par N. Rutterford, comte de Théviot, pour participer à la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de Picardie, il est spécialement employé à la garde des places mais il se distingue en 1648 à la bataille de Lens. Ce corps, qui a compté jusqu'à 20 compagnies, est incorporé dans le régiment de Douglas en 1662.
C'est l'ancien régiment d'Appelgrehn, qui prend le titre de « régiment Royal-Suédois » le après avoir été donné à Josef Magnus Sparre, comte de Kronoberg. Le il reçoit l'incoproration du régiment Royal-Pologne. Le « régiment Royal-Suédois » est devenu depuis la Révolution le 89e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment des Vaisseaux-Provence, qui prend le nom de « régiment Royal des Vaisseaux » (également appelé « Royal-Vaisseaux ») le . Le il reçoit l'incorporation d'une partie du régiment de Vallouze (1708-1715). Un bataillon du régiment qui se trouvait aux Antilles est amalgamé, le , avec des détachements des régiments de Bouillon, de Périgord, de Médoc et de Limousin pour former les régiments de la Martinique et de la Guadeloupe. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment Royal des Vaisseaux » est devenu depuis la Révolution le 43e régiment d'infanterie de ligne.
verts, un carré blanc et un carré jaune opposés; croix semée de fleurs de lys d'or; lion noir au centre de la croix. La tenue se composait d'habit, veste et culotte bleus, parements rouges, boutons et boutonnières jaunes, chapeau bordé d'or.
Régiment Royal-Wallon (1744-1748)
drapeau colonel
de 1744 à 1748
Régiment de Royan (1590-1591)
C'est l'ancien régiment de La Trémouille (1587-1588), qui est rétabli sous le nom de « régiment de Royan » le dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Le régiment sert en Poitou et est licencié en 1591.
C'est l'ancien régiment de La Roche-Aymon, est renommé « régiment de Royan » en 1761 et qui prend le titre de régiment de Hainault en 1762.
Régiment de Royan (1761-1762)
de 1761 à 1762
Régiment de Roze
Le régiment est levé le par N. de Roze. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Provenchères après avoir été donné en 1704 à N. de Provenchères.
Régiment de Rozières
Le régiment est levé le par N. de Rozières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Chevron après avoir été donné en 1707 à N. de Chevron.
Ce régiment wallon passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Sous le commandement du colonel N. marquis de Ruppelmonde, il est engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Bournonville (1711-1712) après avoir été donné en 1711 à N. de Bournonville.
C'est l'ancien régiment de Laval, qui est renommé « régiment de Ruys » après avoir été donné en 1712 à N. de Ruys. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en .
↑ abc et dUne enseigne correspondait, au Moyen Âge, à nos bataillons ou compagnies actuels. Elle était composée 200 hommes et formait une des subdivision de la « bande ».