C'est l'ancien régiment d'Evoly, qui est renommé « régiment de Bacher » après avoir été donné en 1709 à N. de Bacher. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Coupigny après avoir été donné en 1710 à N. de Coupigny.
C'est l'ancien régiment de Louvigny (1705-1711), qui est renommé « régiment de Bacqueville » le et qui prend le nom de régiment de La Trémouille (1728-1731) le .
Le régiment est levé le par N. de Baligny . Il sert dans la Valteline et il est licencié en .
Régiment de Balthazard (1650-1655)
C'est l'ancien régiment d'Erlach-Allemand, qui est renommé « régiment de Balthazard » après avoir été donné le à Jean de Balthazard. De 1651 à 1653 c'est un régiment frondeur. Il sert en 1654 en Dauphiné et en Piémont puis à l'armée de Catalogne en 1655 avec laquelle il se trouve au siège de Puycerda. Il est licencié après cette campagne.
Ce régiment allemand appartenant à Jean de Balthazard, s'embarque à La Rochelle pour passer au Canada et prend le nom de régiment de Carignan-Balthazard en .
Soudoyé Charles VIII les premières bandes de lansquenets arrivent en France en 1486. Ses bandes, appelées au service de la France, sont organisés en régiments à partir de 1535.
Les bandes en deçà des monts qui sont également appelées également « bandes Françaises », « bandes de Picardie » ou encore « bandes picardes », sont, en France, les premières unités militaires permanentes et soldées de fantassins créées en 1479 par Louis XI, copiées sur le modèle des bandes suisses.
En 1553, durant la dixième guerre d'Italie, quatre enseignes[1]écossaises et deux enseignes anglaises, sous les ordres d'un officier du nom de Glaney, font partie de l'armée de Picardie. Après la paix du Cateau-Cambrésis, deux compagnies d'Écossais furent conservées et firent partie de la garde du roi. Ces compagnies sont versées en 1561 dans le régiment de Richelieu.
D'origine française, ces bandes sont commandée par Charles de La Rochefoucauld, comte de Randan, colonel général intérimaire du jusqu'au , jour où il fut tué devant Rouen.
Ces bandes, d'origine allemande, sont levées par Jean de Tuvannes. Elles arrivent à l'armée d'Italie en 1512 pour participer à la quatrième guerre d'Italie.
D'origine française, ces bandes sont commandée par Charles de La Rochefoucauld, comte de Randan, colonel général intérimaire du jusqu'au , jour où il fut tué devant Rouen.
Bandes de Rangone
D'origine italiennes, ces bandes de 2 000 hommes sont amenées par Guy de Rangone en 1540.
D'origine française, ces bandes sont commandée par Philippe Strozzi, colonel général intérimaire le , et en titre d'office pour toute l'infanterie française, le .
D'origine allemandes, ces bandes, de 6 000 lansquenets sont levées par le comte de Suffolk, et appelées, en 1512, à l'armée de Picardie dans le cadre de la guerre de la Ligue de Cambrai.
La première capitulation de troupes suisses remonte au mois de . 6 000 hommes sous le commandement de Guillaume de Diesbach passent en France au mois d'août suivant, et sont réunis aux bandes Françaises au camp du Pont-de-l'Arche. Elles sont congédiés en 1481.
D'origine allemandes, ces bandes, de 6 000 lansquenets sont levées, en 1527, par le comte de Vaudémont, pour l'armée d'Italie dans le cadre de la septième guerre d'Italie.
C'est l'ancien régiment d'Espagny, qui est renommé « régiment de Bandeville » en 1669 et qui prend le nom de régiment de Vaubécourt en 1677.
Régiment de Bandeville (1669-1677)
Régiment de Bandeville (1702-1704)
Ce régiment est levé le par N. de marquis de Bandeville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée du Rhin et participe au siège de Brisach en 1703 et il y est mis en garnison après la prise de la ville puis il rejoint l'armée de Bavière en 1704 et se trouve à la bataille d'Hochstedt durant laquelle le régiment est complètement détruit, et le colonel est tué.
Régiment de Bar
Ce régiment est levé le par Guy de Bar, sur le pied de six compagnies de 100 hommes, pour garder les princes à Vincennes, puis à Marcoussis et au Havre. Il est envoyé en 1651 à Doullens, après la mise en liberté des princes. Le régiment est licencié le .
Régiment de Bar-le-Duc
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Bar-le-Duc et d'Étain sous le commandement de Louis Joseph comte du Hautoy de Gussainville[2]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
C'est l'ancien régiment de Girardin, qui prend le nom de « régiment de Barbançon » le après avoir été donné à François du Prat de Nantouillet, comte de Barbançon. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il reste toujours dans les garnisons de Flandre et est incorporé le dans le régiment de Boufflers-Rémiancourt (1713-1718)
Le régiment est levé le par N. de Barraut, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. Il participe au siège de Nérac et est licencié le .
C'est l'ancien régiment de Berry (1712-1714), prend le titre de « régiment de Barrois » en 1714 et puis le nom de régiment de Vendôme en 1717.
Régiment de Barrois (1714-1717)
Régiment de Barville (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Saint-Victor du régiment du Roi, pour André-Jules, comte de Barville[3]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de Flandre. Il est réformé le .
Régiment de Barville (1704-1710)
C'est l'ancien [régiment de Richebourg (1702-1704), qui prend le nom de « régiment de Barville » en 1704 après avoir été donné à N. de Barville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre, se rend sur les Alpes en 1706 et participe à la défense de Toulon en 1707. Il prend le nom de régiment de Ribérac (1710-1714) en 1710 après avoir été donné à N. de Ribérac.
Le régiment est levé le par N. de Baumelay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée d'Espagne. Il prend le nom de régiment de Mouchan après avoir été donné le à Jean de Castillon, comte de Mouchan[6].
Régiment de Bayonne
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Brest, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, noir.
Ce régiment est levé, sous ce titre, le , et formé du bataillon de Garanné du régiment de Picardie. Il est donné à Henri-Charles de Mornay, marquis de Montchevreuil qui, dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg le mène à la conquête du Palatinat en 1688 et à la prise de Manheim durant laquelle le colonel tué. Il est remplacé le par son frère Léonor, comte de Mornay, auquel succède le François Bouton, chevalier de Chamilly. Affecté à l'armée de Flandre en 1690 il participe à la bataille de Fleurus en 1690, il rejoint l'armée du Rhin en 1691, l'armée d'Italie en 1692 avec laquelle il se trouve à la bataille de La Marsaille en 1693 puis fait les campagnes de 1694 et 1695 sur les Alpes et les campagnes de 1696 et 1697 sur le Rhin. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il rejoint l'armée d'Allemagne en 1701 et s'empare de Neubourg par surprise puis il assiste à la bataille de Friedlingen en 1702 durant laquelle le colonel y est tué. Il est remplacé en par Jean-Baptiste de Rochechouart, comte de Maure et affecté à l'armée de Bavière en 1703, il participe au combat de Schellenberg en 1703. Il est donné le à Paul-Auguste Gaston de La Rochefoucauld, comte de Montendre et de Jarnac qui mène le régiment à la bataille de Höchstädt puis il rejoint l'armée de la Moselle en 1705, l'armée du Rhin en 1706, l'armée de Flandre en 1707, participe à l'expédition en Écosse et à la bataille d'Audenarde en 1708 et à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille de Denain, prise de Douai et du Quesnoy en 1712. Il est donné le à Jean de Layser, marquis de Siougeat, puis le à François-Emmanuel, marquis de Crussol et enfin le à Louis-Charles de La Châtre, comte de Nançay. Le régiment se trouve au camp d'Aimeries-sur-Sambre en 1732[7]. Durant la guerre de Succession de Pologne il est envoyé à l'armée d'Italie de 1733 à 1736 et se trouve à la bataille de Parme en 1734 durant laquelle le colonel est tué. Il est donné le à Henri-Bernard-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence avec lequel il est engagé dans les campagnes de Corse de 1739 à 1741 puis, dans le cadre de la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742 puis l'armée d'Allemagne avec laquelle il assiste à la bataille de Dettingen en 1743, et au siège de Fribourg(de) en 1744. Il est donné le à Vincent-Sylvestre de Thimbrune, comte de Valence, frère du précédent. Le régiment est affecté à l'armée de Flandre en 1746, et il participe à la bataille de Rocoux et à la défense de la Provence, en 1746, à la bataille d'Assietta en 1747. Le régiment est repris le par Henri-Bernard-Emmanuel de Thimbrune, marquis de Valence, qui le cède le à son second frère Claude-Sylvestre de Thimbrune, chevalier de Valence. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Santerre. Le 1er bataillon sert sur les côtes françaises pendant la guerre de Sept-Ans et le 2e bataillon passe au Canada en , et y combat jusqu'à la perte de la colonie. Le régiment est licencié le . Le « régiment de Béarn » avait six drapeaux : ceux d'ordonnance présentaient dans chaque carré cinq bandes perpendiculaires à la hampe, deux rouges et trois isabelles. Il avait pour uniforme : habit et culotte blancs ; veste, collet et parements rouges ; boutons jaunes; doubles poches en long ; chapeau bordé d'or ; trois boutons sur chaque poche et sur chaque manche.
C'est l'ancien régiment de Boisgélin, qui est renommé « régiment de Béarn » en 1762. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Agénois. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Béarn » est devenu depuis la Révolution le 15e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Mazarin, qui est renommé « régiment de Beauce » le . Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Beauce » est devenu depuis la Révolution le 68e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Noailles (1691-1704), qui est renommé « régiment de Beaufermés » en 1704 après avoir été donné à N. de Beaufermés. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Höchstädt, et à la défense de Landau où le colonel est tué. Le régiment est alors donné à son frère et affecté à l'armée du Rhin en 1705 et 1706 puis à l'armée de Flandre en 1706 et 1707 et il revient sur le Rhin en 1708. Il prend le nom de régiment de Brichambaut après avoir été donné le à Joseph Perrin de Brichambaut.
Régiment de Beaufermés (1704-1708)
Régiment de Beauficel
C'est l'ancien régiment de Rochefort (1709-1712), qui prend le nom de « régiment de Beauficel » après avoir été donné en 1712 à N. de Beauficel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est toujours resté dans les places. Il est licencié en 1714 après la paix.
C'est l'ancien régiment Gassion (1702-1709), qui est renommé « régiment de Beaujeu » après avoir été donné le à N. comte de Beaujeu. Il est licencié en 1714.
C'est l'ancien régiment de Lastic, qui prend le titre « régiment de Beaujolais » le et qui prend le nom de régiment de Lamballe le avant de reprendre le titre de « régiment de Beaujolais » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le régiment de Beaujolais est devenu depuis la Révolution le 74e régiment d'infanterie de ligne.
Ce régiment levé le , dans le cadre de la Guerre de Succession de Juliers, par N. Le Normand, comte de Beaumont est renommé régiment de Chastellier-Barlot en 1628.
Régiment de Beaumont
Ce régiment est levé le par Nicolas Le Normand, comte de Beaumont. Il participe au blocus de Paris puis il est licencié au mois de , après la paix de Rueil.
Régiment de Beaune
Le régiment est levé le par Christophe de La Mothe, vicomte de Beaune[8] pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. Il sert en Auvergne puis il est licencié le .
Ce régiment est levé le par Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il fait la campagne de 1703 dans le Languedoc, puis il rejoint l'armée de Portugal en 1704 et participe au siège de Gibraltar en 1705. Il prend le nom de régiment de Tessé (1705-1707) après avoir été donné le à René-François de Froulay, chevalier de Tessé.
Régiment de Bellaffaire (1707-1715)
C'est l'ancien régiment de Grignan (1706-1707), qui est renommé « régiment de Bellaffaire » après avoir été donné le à Joseph Duguast de Bellaffaire. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille d'Almansa et au siège de Lérida, en 1707, il sert en 1708 dans le comté de Nice, à l'armée de Dauphiné de 1709 à 1712, à l'armée de Catalogne en 1713 et se trouve au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment de La Marine.
Régiment de Bellangreville
Ce régiment est levé en 1588 par Joachim de Bellangreville de Neuville, dans le cadre de la huitième guerre de Religion. Il tient garnison à Meulan et est licencié en 1589.
Ce régiment est levé le par N. de Soyecourt, marquis de Bellefourrière. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Allemagne. Il est réformé le .
Le régiment est formé des milices de Bretagne, par François Perron de Bellisle. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert sur les côtes et sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.
C'est l'ancien régiment de Canillac (1707-1708), qui est renommé « régiment de Bellesuvée » après avoir été donné en 1708 à N. de Bellesuvée. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Feuquières (1710-1712) après avoir été donné en 1710 à N. de Pas, chevalier de Feuquières.
C'est l'ancien régiment de Marcilly (1702-1710), qui est renommé « régiment de Bellisle » après avoir été donné le à François Perron de Bellisle. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la bataille de Denain, et à la prise du Quesnoy en 1712. Il est incorporé le dans le régiment de Touraine.
Régiment de Belzunce (1654-1659) également écrit régiment de Belsunce
Le régiment est levé le par N. de Belzunce dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Catalogne, il se trouve à la prise de Puycerda en 1654, puis il rejoint l'armée de Flandre en 1657, et l'armée d'Italie en 1658. Il est licencié le .
Régiment de Belzunce (1704-1712) également écrit régiment de Belsunce
C'est l'ancien régiment de Monaco, qui est renommé « régiment de Belzunce » en 1749 et qui prend le nom de régiment de Rougé en 1761.
Régiment de Belzunce (1749-1761)
Régiment de Bérard
C'est l'ancien régiment de Boisset de Geaix, qui prend le nom de « régiment de Bérard » après avoir été donné le à N. de Bérard. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il termine la guerre dans les lignes de la Lauter. Il est licencié en 1714 après la paix.
Ce régiment allemand est levé le dans le pays de Juliers par Charles, baron de Bergh. Engagé dans la guerre de Succession d'Autriche, il sert dans l'armée de Flandre jusqu'à la paix. Donné le au baron de Bergh fils du premier colonel, il est engagé dand la guerre de Sept Ans et rejoint l'armée d'Allemagne, et participe à la bataille de Hastenbeck. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace. Le régiment de Bergh avait dix huit drapeaux. Il portait habit bleu, revers et parements rouges uoverts, boutons jaunes, doubles poches garnies de trois boutons, autant sur la manche, six sur chaque revers de deux en deux, un septième en haut, trois au-dessous du côté droit, veste et culotte blanches, chapeau bordé d'or.
Régiment de Bergh (1744-1760)
Régiment de Bernold
Ce régiment allemand est formé le avec les milices d'Alsace par Sigefroi de Bernold. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il fait les campagnes de 1693 à 1695 sur le Rhin et les campagnes de 1696 à 1697 sur la Meuse. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace.
Régiment de Berry (1620-1622)
C'est l'autre nom du régiment de Condé (1620-1622) qui est quelquefois désigné sous le titre de la province de Berry, notamment au siège de Montpellier.
C'est l'ancien régiment de Montrevel, qui est renommé « régiment de Berry » le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Ce « régiment de Berry » le nom de régiment de Vintimille le .
Régiment de Berry (1762-1788)
Régiment de Berthelot de Rebourseau
C'est l'ancien régiment de Montendre (1701-1702), prend le nom de « régiment de Berthelot de Rebourseau » le après avoir été donné à Michel-François Berthelot de Rebourseau[13]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à l'expédition de Tyrol en 1703, aux sièges de Verceil, d'Ivrée et de Verrue en 1704. Il prend le nom de régiment d'Esgrigny après avoir été donné le à Jean-René de Jouenne d'Esgrigny[14].
C'est l'ancien régiment de Clare, qui par ordonnance royale du 26 avril 1775 est réuni avec le régiment de Berwick, après avoir incorporé, à la même date, le régiment de Fitz-James. Le régiment de Berwick (1698-1719) devint le 2e bataillon, et donna son nom au « nouveau régiment de Berwick » et le régiment de Clare devint le 1er bataillon et donna son ancienneté au nouveau régiment. Ce « régiment de Berwick » est devenu depuis la Révolution le 88e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment d'Henrichemont, qui est renommé « régiment de Béthune » après avoir été donné en 1641 à N. marquis de Béthune. Il fait la totalité des campagnes de 1641 à 1649 en Italie. En 1649, il prend le nom de régiment de Sully puis reprend le nom de « régiment de Béthune » en 1654. Il participe au siège de Condé en 1655 et au siège de Saint-Venant en 1657. Il est licencié le .
C'est l'ancien régiment des Volontaires de Geschray, qui est renommé « régiment de Beyerlé » après avoir été donné en 1757 à N. de Beyerlé. Réduit de 1 400 hommes à 120 il passe dans le corps du régiment des Volontaires d'Alsace le [16].
Régiment de Bezançon
Le régiment est levé le par Charles de Bazoches, baron de Bezançon[17]. Il est licencié la même année.
C'est l'ancien régiment d'Hemel, qui est renommé « régiment de Bezenwald » le et qui prend le nom de régiment de La Cour au Chantre le .
Régiment de Bezenwald (1729-1739)
Régiment de Béziers
C'est un régiment provincial qui est organisé en 1773, en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé du bataillons de Béziers, sous le commandement du colonel le marquis du Cayla. Le régiment est supprimé, en 1774.
Régiment du Biez (1632-1635)
Ce régiment est levé , dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. du Biez. Il sert en Picardie, puis sur le Rhin. Il est licencié en 1635.
Régiment du Biez (1695-1698)
Ce régiment est créé le et formé le du bataillon de Laroque du régiment de Piémont, par Antoine Oudart, marquis du Bièz de Savignies[18]. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il est employé à l'armée de Flandre. Il est réformé le , après le traité de Ryswick.
Régiment du Biez (1702-1710)
Ce régiment est levé , par Antoine Oudart, marquis du Bièz[18]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Flandre et se trouve à la bataille de Ramillies en 1706, et à la bataille d'Audenarde en 1708. Il prend le nom de régiment de Flamarens après avoir été donné en à N. de Grossoles de Flamarens.
C'est l'ancien régiment de Pantoka, qui est renommé « régiment de Billand » après avoir été donné en 1709 à N. baron de Billand. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
Le régiment est levé le par Armand, vicomte de Blacons. Il est donné le au fils du colonel. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert toujours en Dauphiné. Il est incorporé le dans le régiment d'Auvergne.
Le « régiment de Blaisois » également écrit « régiment de Blésois », est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Piémont. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de l'Orléanais (1778-1789). Le « régiment de Blaisois » est renommé régiment de Provence en 1785.
Régiment de Blaisois (1776-1785)
Régiment de Blérancourt
Ce régiment est levé le , par Bernard Potier de Gesvres de Blérancourt, pour tenir garnison à Péronne. Le régiment est licencié en 1635
Régiment de Blois
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Blois et d'Orléans sous le commandement du Charles Thomas Marie marquis de Bullion[2]. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Ce régiment irlandais, commandé par le colonel N. Blyn est admis au service de la France le . Affecté à l'armée de Picardie, il est incorporé en 1641 dans le régiment de Wall (1640-1645).
C'est l'ancien régiment de Seedorf, qui est renommé « régiment de Boccard » le et qui prend le nom de régiment de Salis-Samade en 1782.
Régiment de Boccard
de 1752 à 1771
de 1771 à 1782
Régiment du Bouchet
C'est l'ancien régiment de Bulkeley (1707-1709), qui est renommé « régiment du Bouchet » après avoir été donné le à N. du Bochet. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Espagne puis il passe en Flandre. Il est licencié en 1714.
Régiment de Boisdavid
Le régiment est levé le par N. de Boisdavid dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée d'Italie, il combat à Buffalora(it) en 1636. Licencié en 1637, il est rétabli en , et, toujours affecté à l'armée d'Italie, il se trouve au siège de Santia et est licencié après la campagne.
C'est l'ancien régiment de La Tour du Pin, qui est renommé « régiment de Boisgélin » en 1761 et qui prend le nom de régiment de Béarn en 1762.
Régiment de Boisgélin (1761-1763)
Régiment de Boisguérin (1595-1595)
Ce régiment est levé en 1595, dans le cadre de la huitième guerre de Religion, par N. de Boisguérin. Il sert en Saintonge et est licencié la même année.
Ce régiment est levé en 1572 par N. de Boisjourdan pour la quatrième guerre de Religion. Il participe au siège de La Rochelle et par manque de moyens du Trésor royal le siège est levé et le régiment licencié le .
Ce régiment est levé le par N. de Boisruffin dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège de Brisach et est licencié en 1638.
Régiment de Boisset de Geaix
C'est l'ancien régiment de Savigny, qui prend le nom de « régiment de Boisset de Geaix » après avoir été donné en 1708 à N. de Boisset de Geaix. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment de Bérard=] après avoir été donné le à N. de Bérard.
C'est l'ancien régiment de Tarnault, qui prend le nom de « régiment de Boissieux » le après avoir été donné à Louis de Frétat, comte de Boissieux. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il participe à la défense de Toulon en 1707 puis il sert à l'armée du Rhin en 1708, à l'armée du Dauphiné de 1709 à 1713. Il est licencié après la paix.
Régiment de Boissy
Le régiment est levé le par Henri Gouffier, marquis de Boissy dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Affecté à l'armée de la Valteline, il passe en Italie en 1637. Le mestre de camp, tué en 1639, est remplacé par un autre Boissy avec lequel il est rejoint l'armée de Roussillon et l'armée de Catalogne de 1641 à 1645. Il est licencié après la campagne de 1645.
C'est un régiment ligueur formé en 1591 dans le cadre la huitième guerre de Religion, par le capitaine Boniface de La Mole, avec de vieilles enseignes[1] normandes. Le régiment est admis le au service du roi. Le le régiment prend le nom de régiment du Maréchal d'Ancre après avoir été donné à Concino Concini, maréchal d'Ancre.
Régiment de Bonikhausen
Ce régiment allemand est levé le , par Lothaire, baron de Bonikhansen. Affecté à l'armée d'Allemagne, il est licencié le .
C'est l'ancien régiment de Duras (1734-1743), qui est renommé « régiment de Bonnac » le et qui prend le nom de régiment de Cossé (1749-1759) le . Le il reçoit l'incorporation du régiment de Vivarais (1684-1749)]]
Le régiment est levé le par N. de Bonne de Tallard dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Réformé en , il est rétabli le et, affecté à l'armée d'Italie il combat à Buffalora(it) en 1636. Il est licencié le .
Régiment de Bonneval
C'est l'ancien régiment de Duprat, qui est renommé « régiment de Bonneval » après avoir été donné en 1711 à N. de Bonneval. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.
Régiment de Bonnières
C'est l'ancien régiment de Chevron, qui est renommé « régiment de Bonnières » après avoir été donné en 1712 à N. de Bonnières. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il achève la guerre dans les lignes de la Lauter. Il est licencié le .
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nérac et de Villeneuve d'Agen sous le commandement du colonel Gaston de Bonsol. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.
Régiment de Bordeaux (1772-1774)
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Brest, de Toulon]],de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Bayonne, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, cramoisi.
Ce régiment wallon est levé le par Louis-François, duc de Boufflers dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg. Il participe à la conquête du Palatinat en 1688, et à la bataille de Fleurus en 1690. Il est donné en 1690 au comte de Boufflers, neveu du précédent qui mène le régiment au siège de Mons en 1691, au siège de Namur en 1692, à l'armée de la Moselle en 1693, et à l'armée des Alpes en 1694 et 1695. Il prend le nom de régiment de Miromesnil après avoir été donné le à Jean-Baptiste Hue, marquis de Miromesnil.
Régiment de Boufflers-Rémiancourt (1702-1710)
Ce régiment est levé le par Charles-François, marquis de Boufflers-Rémiancourt dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne. Affecté à l'armée de Flandre, il se distingue à la défense de Lille en 1708 et à la bataille de Malplaquet en 1709. Il prend le nom de régiment de Choiseul (1710-1714)]après avoir été donné le à N. chevalier de Choiseul.
C'est l'ancien régiment de La Brosse, qui est renommé « régiment de Boufflers-Rémiancourt » en 1713. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Barbançon. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Choiseul-Beaupré]]. Le il reçoit l'incorporation du régiment de La Raimbaudière] Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Antragues. Il prend le nom de [[régiment de Pons (1718-1735) en 1718.
C'est l'ancien régiment de Beaufort, qui est renommé « régiment de Boufflers » le après avoir été donné à Joseph Marie, duc de Boufflers, et qui prend le nom de régiment de La Vallière le après avoir été donné à Louis César de la Baume Le Blanc, marquis de La Vallière.
Ce régiment est levé le par Charles-Joseph -Marie, duc de Boufflers. Durant la guerre de Succession d'Autriche, il se trouve au camp de Dunkerque en 1745 puis il participe aux sièges de Bruxelles et de Mons, et à la bataille de Rocoux en 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1616. Il est licencié le . Le régiment avait six drapeaux aux mêmes couleurs que le régiment Royal-Wallon, sans armoiries. Son habit était gris-blanc, parements et petit collet verts, veste et culotte rouges, poches en travers, boutons et galon d'or et d'argent entremêlés.
Le régiment est levé le par Jean Révérend, marquis de Bougy. Il est affecté à l'armée de Guyenne en 1652, puis à l'armée de Champagne en 1653 avec laquelle il participe au siège de Stenay. Il rejoint l'armée de Catalogne en 1654 et assiste au siège de Puycerd. Le , le régiment est porté à 20 compagnies avant de prendre le nom de régiment d'Andonville après avoir été donné le à Louis-François de Chasteignier d'Andonville.
Régiment de Bouhyer
C'est l'ancien régiment du Maréchal de Noailles, qui est renommé « régiment de Bouhyer » après avoir été donné le à Bénigne de Bouhyer[24]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Roussillon ee Dauphiné et sur les lignes de la Lauter. Il est incorporé le dans le régiment du Dauphin.
C'est l'ancien régiment de Vastan, qui est renommé « régiment de Bouillé » après avoir été donné le à François Claude Amour du Chariot, marquis de Bouillé. Il prend le titre de régiment de Vexin le 10 décembre 1762.
C'est l'ancien régiment d'Ourches, qui est renommé « régiment du Boulay » après avoir été donné en 1705 à N. du Boulay. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert en Italie en 1705, puis il passe en Flandre en 1707. Il prend le nom de régiment d'Eppevill] après avoir été donné le à François de Bovelles d'Eppeville[25].
C'est l'ancien régiment d'Enghien (1635-1686), qui après avoir été rétabli le est renommé « régiment de Bourbon », le . Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le égiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Bourbon » est devenu depuis la Révolution le 56e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Castelnau, qui est renommé « régiment de Bourbonnais » en 1673. Le il reçoit l'incorporation du régiment d'Esgrigny. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Forez. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le |régiment des grenadiers royaux de la Touraine. Le « régiment de Bourbonnais » est devenu depuis la Révolution le 13e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Menillet]], qui est renommé « régiment de Bourdonné » en 1636 et qui prend le titre de régiment de Chémerault]] en 1646.
Régiment de Bourdonné (1636-1646)
Ce régiment est levé le par N. de Bourdonné. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Champigny après avoir été donné en 1707 à N. de Champigny.
Régiment de Bouré
C'est l'ancien régiment de Marimont, qui est renommé « régiment de Bouré » après avoir été donné en 1710 à N. de Bouré. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
Régiment du Bourg
C'est l'ancien régiment de Morogues, qui est renommé « régiment du Bourg » après avoir été donné en 1712 à N. du Bourg. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est licencié en 1714.
C'est l'ancien régiment d'Atlhone, qui est renommé « régiment de Bourke » après avoir été donné en 1694 à Walter, comte Bourke. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il rejoint l'armée du Rhin en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Berwick.
C'est l'ancien régiment de Croi, qui est renommé « régiment de Bournonville » en 1703 après avoir été donné à N. chevalier de Bournonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Flandre et il est licencié en 1709.
Régiment de Bournonville (1711-1712)
C'est l'ancien régiment de Ruppelmonde, qui est renommé « régiment de Bournonville » après avoir été donné en 1711 à N. de Bournonville. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il est licencié en 1712.
C'est l'ancien régiment de La Feuillade qui est renommé « régiment du Bout du Bois » après avoir été donné en 1656 à N. du Bout du Bois après la prise de Valenciennes. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, le régiment se trouve à la bataille des Dunes en 1658. Il est licencié .
Régiment de Bouzols (1701-1705)
Ce régiment est levé le par N. marquis de Bouzols. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée d'Italie. Il prend le nom de régiment de La Force (1705-1711) après avoir été donné en 1705 à N. marquis de Caumont La Force.
Le régiment est levé le par N. chevalier de Bragny. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons de Flandre. Il prend le nom de régiment de Vieillevigne après avoir été donné en 1707 à N. de Crux de Vieillevigne.
Régiment de Brancas (1702-1709)
Le régiment est levé le par N. de Brancas. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée de Flandre, et passe en 1706 sur la Moselle. Il prend le nom de régiment d'Oyse après avoir été donné le à Marie-Joseph de Brancas, marquis d'Oyse.
Régiment de Brancas (1706-1710)
C'est l'ancien régiment de Vaudreuil (1702-1706), qui est renommé « régiment de Brancas » après avoir été donné le à Henri-Antoine-Thomas, chevalier de Brancas de Courbons. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il prend le nom de régiment de Lostanges-Béduer (1710-1713) après avoir été donné le à N. marquis de Lostanges-Béduer.
Le régiment est levé le par N. de Brassac, dans le cadre de la répression organisée contre les Huguenots. En 1621 il participe au siège de Saint-Jean-d'Angély et au blocus de La Rochelle. Réformé le , il est rétabli et participe, durant la guerre de Trente Ans, à la conquête de la Lorraine. En 1635, il donné à N. de Brassac du Repaire dont il prend le nom.
C'est l'ancien régiment de Stuppa également appelé régiment de Stuppa Vieux, qui est renommé « régiment de Brendlé » 1701 et qui prend le nom de régiment de Seedorf le .
Régiment de Brendlé (1701-1738)
de 1701 à 1738
Régiment de Bresche
Ce régiment est levé par N. de Bresche. Il sert en Savoie et est licencié le .
Ce régiment est créée le , pour le service de la flotte et des ports, et formé de deux bataillons, chacun de neuf compagnies, dont une de bombardiers, une de canonniers et sept de fusiliers. Le , le régiment est fondu avec les régiments de Bordeaux (1772-1774), de Toulon, de Rochefort (1772-1774), de Marseille, de Bayonne, de Saint-Malo et de Le Havre pour former le régiment d'infanterie du Corps Royal de La Marine. Le régiment avait habit bleu de roi, doublure, veste et culotte blanches, poches en travers garnies de trois boutons, manches en botte avec trois boutons; boutons blancs, galon jaune au chapeau, collet du parement et du revers, écarlate.
C'est l'ancien régiment de Mazarin-Français (1644-1651), qui prend le titre de « régiment de Bretagne » en 1651. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Bretagne. Le « régiment de Bretagne » est devenu depuis la Révolution le 46e régiment d'infanterie de ligne.
C'est l'ancien régiment de Noailles (1639-1646), qui est renommé « régiment du Breuil » après avoir été donné à Georges du Breuil. Il est incorporé en 1648 dans le régiment des Vaisseaux.
Régiment du Breuil (1650-1650)
Le régiment est levé le par Georges du Breuil. Affecté à l'armée de Guyenne, il est licencié après la campagne.
Ce régiment est levé le par N.de Loménie de Brienne. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Italie en 1696 et à l'armée de laMeuse en 1697. Il est réformé le .
C'est l'ancien régiment de Lambertye qui, après avoir été donné le à Jean-Charles de Sennectère, comte de Brinon, prend le nom de « régiment de Brinon ». Il participe à la prise de Commercy en 1653. Il est licencié le .
Régiment de Briouze
C'est l'ancien régiment de Vivour, qui prend le nom de « régiment de Briouze » en 1705 après avoir été donné à N. de Briouze. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert dans l'armée de Dauphine de 1707 à 1713. Il prend le nom de régiment des Vasières en 1713 après avoir été donné à N. des Vasières.
Régiment de Briquemaut-Saint-André
C'est un régiment protestant, formé en , dans le cadre de la troisième guerre de Religion, par François de Briquemaut-Saint-Andté. Affecté à l'armée dite des Vicomtes il est incorporé, en , avec le régiment de Briquemaut-Saint-Audens après la mort de son frère au siège de Poitiers.
Le régiment est formé, par ordre du pour la deuxième guerre de Religion, avec les vieilles bandes de Piémont, et placé sous les ordres du colonel généralTimoléon de Cossé, comte de Brissac, qui avait sous lui trois mestres de camp, savoir : Claude d'Asteaud de Muns, Antoine de Saint-Jean de Honoux et Gabriel de La Barthe. En 1567, le régiment participe à la bataille de Saint-Denis. Affecté à l'armée de Poitou en 1568, il se trouve, en 1569 à la bataille de Jarnac et au siège de Mussidan durant lequel son colonel, Timoléon de Cossé, comte de Brissac, est tué le . À la fin de mai, le régiment est partagé entre les trois mestres de camp qui prennent les noms de régiment de Muns, régiment de Brissac (1569-1585) et régiment de La Barthe.
Ce régiment qui est organisé le , avec une fraction du régiment de Brissac (1567-1569), après la mort de son colonel, Timoléon de Cossé, comte de Brissac, avec à sa tête Antoine de Saint-Jean de Honoux. Le , à la paix de Saint-Germain-en-Laye qui met fin à la troisième guerre de Religion, le régiment reçoit le renfort du régiment de Chaperon. Le régiment de Brissac prend le nom de régiment de Piémont en 1585.
Régiment de Brissac (1569-1585)
Régiment de Broc
Ce régiment est levé le par N. de Broc. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée de la Meuse en 1696 et à l'armée de Flandre en 1697. Il est réformé le .
C'est l'ancien régiment de Rokeby, qui est renommé « régiment de Broglio » le après avoir été donné à Victor-Maurice, comte de Broglio. Mis en garnison à La Bassée, il est incorporé le dans le régiment des Gardes Écossaises et dans le régiment de Douglas. La charge de colonel général de l'infanterie anglaise, créée le et supprimée en 1660, a été occupée par Rupert de Bavière, comte palatin du Rhin.
Régiment de Broglio (1654-1659)
C'est l'ancien régiment de Schack, qui est renommé « régiment de Broglio » le après avoir été donné à François-Marie, comte de Broglio. Il participe à l'attaque des lignes d'Arras puis rejoint l'armée d'Italie en 1655 avec laquelle il se trouve au siége de Valenza en 1656 durant lequel son colonel y est tué le , et il est remplacé, le , par son frèreCharles, comte de Broglio. Il est incorporé le dans le régiment d'Alsace.
Régiment de Broglio (1659-1669)
Ce régiment est formé le , dans le cadre de la guerre franco-espagnole, par Charles, comte de Broglio, avec les officiers et soldats français qui se trouvaient dans les régiments italiens et allemands réformés cette année. Il est licencié en .
Régiment de Broissia
Le régiment est levé le par N. de Broissia. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert à l'armée du Rhin. Il prend le nom de régiment de Fontanges après avoir été donné en 1708 à N. marquis de Fontanges.
Régiment de Brosses
Le régiment est levé le par N. de Brosses. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il prend le nom de régiment d'Ormoy après avoir été donné en 1711 à N. d'Ormoy.
Le régiment est levé en 1579 par N. de Bruère, dans le cadre de la septième guerre de Religion. Défait dans un combat près d'Angers par les troupes huguenotes, il est dispersé.
Régiment de Bruslart
Le régiment est levé le par N. de Bruslart de Sillery. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert dans les garnisons d'Alsace. Il prend le nom de régiment de Goello après avoir été donné en 1712 à N. de Goello.
Régiment de Bryas
Ce régiment wallon est levé le par N. de comte de Bryas. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est affecté à l'armée de Flandre et participe à la bataille d'Ekeren en 1703 durant laquelle le colonel y est tué. Il prend le nom de régiment de Croi après avoir été donné en 1703 à N. prince de Croi.
Régiment de Bueil également appelé régiment de Bueil-Racan (1695-1698)
Ce régiment est levé le par Honorat, comte de Bueil-Racan. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg, il sert à l'armée d'Italie en 1696 et à l'armée de la Meuse en 1697. Il est incorporé le dans le régiment de Normandie.
Le régiment est levé le par Alexandre Nicolas du Buisson des Ardennes dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il est mis en garnison à Ham. Il rejoint l'armée de Picardie en 1639 puis rentre en 1640 à nouveau dans Ham. Lors de la Fronde, le régiment prenant parti pour Louisprince de Condé en 1652. Il prend le nom de régiment d'Hocquincourt après avoir été donné le à Charles de Monchy, maréchal d'Hocquincourt.
C'est l'ancien régiment de May (1702-1715), qui est renommé « régiment du Buisson » le après avoir été donné à Ami du Buisson. Il participe à la guerre de la Quadruple-Alliance puis il prend le nom de régiment de Diesbach le après avoir été donné à François Philippe, comte de Diesbach-Steinbrugg, de Fribourg.
Régiment du Buisson (1715-1721)
Régiment de Bulkeley (1707-1709)
C'est l'ancien régiment de Tessé (1705-1707), qui est renommé « régiment de Bulkeley » après avoir été donné le à François, comte de Bulkeley. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il participe à la prise de Lérida en 1707, et à la prise de Tortose en 1708. Il prend le nom de régiment du Bouchet après avoir été donné le à N. du Bochet.
C'est l'ancien régiment de Leé (1694-1733), qui est renommé « régiment de Bulkeley » le après avoir été donné à François de Bulkeley. Le il reçoit l'incorporation du régiment Royal-Écossais. C'est par ordonnance royale du 26 avril 1775 que fut effectuée la réunion du « régiment de Bulkeley » et du régiment de Dillon (1690-1775). Le régiment de Dillon (1690-1775)]] devint le 2e bataillon, et donna son nom au nouveau régiment de Dillon et le « régiment de Bulkeley » donna son ancienneté.
Ce régiment corse est levé en 1769 après la pacification de la Corse, et formé à Aix par N. comte de Buttafuoco. Il se trouve en garnison à Tarascon en 1771 et à l'île d'Oléron en 1772. Le régiment est assimilé en 1772 aux troupes provinciales, et mis sous le titre de provincial de régiment de la Corse. Ce corps portait veste brune à capuchon, basques du devant relevées et agrafées à la poche; petit parement fermé en botte et collet verts, doublure verte, gilet blanc, ceinture à la Corse, culotte verte avec canons descendant à trois doigts au-dessous du jarret, guêtres de peau jaune; chapeau corse relevé d'un côté; boutons blancs. Armementcorse. En 1786, le gilet devint vert, l'habit eut des revers verts, et le capuchon fut supprimé.
↑ abc et dUne enseigne correspondait, au Moyen Âge, à nos bataillons ou compagnies actuels. Elle était composée 200 hommes et formait une des subdivision de la « bande ».
↑Jean-René de Jouenne d'Esgrigny est marquis d'Esgrigny, seigneur de Fontenay-Saint-Père, d'Herville et de Beauval. C'est le fils de René de Jouenne d'Esgrigny, seigneur d'Esgrigny (mort en 1732) et de Barbe Angélique Gérard.
↑Antoine de La Chaize marquis de La Chaize d'Aix, fut colonel du régiment de Bugey de 1692 à 1695, colonel du régiment de Beauvaisis de 1695 à 1699 et capitaine des Garde de la porte de 1699 à 1723.
↑Théophraste Renaudot, Gazette de France, Volume 1, 1766, page 156. Jacques de Bérenger, comte du Guast, maréchal des camps et armées du Roi, meurt le dans une de ses terres en Dauphiné âgé de plus de 80 ans.