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Les bandes françaises, également appelées bandes de Picardie, bandes picardes ou bandes en deçà des monts, sont, en France, les premières unités de fantassins permanentes et soldées créées en 1479 par Louis XI, copiées sur le modèle des bandes suisses.
Cette nouvelle infanterie est envoyée au camp du Pont-de-l'Arche, où le roi traite avec les cantons pour une levée de 6 000 hommes des bandes suisses, commandés par Guillaume de Diesbach afin de servir de modèles aux bandes françaises.
Les Suisses formèrent les hommes de pied français qui apprirent les mouvements, les formations usités dans la seule infanterie qu'il y avait en Europe, à cette époque. Ils apprirent à combiner leur tactique avec celle de la cavalerie et de l'artillerie et à observer la discipline avec autant de rigueur que s'ils étaient en campagne.
En 1483, les nouvelles Bandes françaises furent chargées de la garde et de la défense des frontières du Nord, principalement en Picardie et en Artois. Voilà pourquoi cette première infanterie régulière et permanente devint les bandes de Picardie.
Autres bandes françaises : de Piémont, de Champagne
En 1494, 4 000 hommes des bandes picardes partent pour les guerres d'Italie. Ce sont les premières bandes delà les monts.
Au début du XVIe siècle, d'autres bandes françaises furent levées pour ces guerres d'Italie. Afin de les différencier les premières, postées principalement en Picardie, prirent le nom de Bandes de Picardie ou Bandes en deçà des monts et les secondes de Bandes au-delà des monts également connues sous le nom de bandes de Piémont.
Le comte de Saint-Pol envoi alors 6 000 hommes, qui sont l'origine des Bandes de Champagne, pour la défense de Mézières alors menacée par Charles Quint.
En 1522, les Bandes Picardes sont appelées pour la défense de Boulogne et du comté d'Oye.
La même année, François de Montgommery, seigneur de Lorges, capitaine-général des bandes deçà les monts, est envoyé avec une partie de ces bandes, qui formeront les Bandes de Piémont, au secours de Gênes. Arrivées en Italie ces bandes y restent.
En 1527, quatre autres bandes françaises, sous les ordres de Charles de Coucy, seigneur de Burie, sont envoyées en renfort au-delà des Alpes et rejoignent les Bandes de Piémont.
Les bandes restées en Picardie sont essentiellement chargées de la défense de la province jusqu'à la paix des Dames en août 1529.
Sous les règnes de François Ier et de Henri II les Bandes de Picardie et Bandes en deçà des monts deviennent de plus en plus importantes.
Subdivision de Bandes de Picardie en autres bandes provinciales
Les bandes de Picardie sont alors subdivisées en plusieurs bandes telles que bandes de Champagne, bandes de Normandie, bandes de Bretagne, bandes de Boulogne, bandes d’Écosse, etc., prenant le nom des provinces-frontières où elles ont leurs quartiers.
En 1552, les bandes de Picardie s'emparent des villes impériales de Metz, de Toul et de Verdun, qu'on appelle les Trois-Évêchés, puis ils défendent Metz contre les troupes impériales.
Le reste des bandes demeure en garnison à l'état de compagnies franches puis s’incorpore dans de nouveaux régiments, en formant ainsi leur noyau dur, dont le principal est le régiment de Picardie.
Cette incorporation ne s'achèvera totalement qu'au milieu du XVIIe siècle.
Le , la charge de colonel général de l'infanterie française est abolie.
Notes et références
Notes
↑1 bande également appelée enseigne comporte 500 hommes.
Références
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Voir aussi
Bibliographie
Louis Susane, Histoire de l'ancienne infanterie française, J. Corréard, , 396 p. (lire en ligne), p. 2 à 4 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.