Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

 

Régiments d'infanterie français d'Ancien Régime (N)

Cet article présente la liste des régiments d'infanterie français d'Ancien Régime, commençant par la lettre N.

N

  • Régiment de Nancré
C'est l'ancien régiment de Beauvau, qui est renommé « régiment de Nancré » après avoir été donné à Claude-Antoine de Dreux, comte de Nancré le . Il est licencié .

  • Régiment de Nancy
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nancy et de Sarreguemines sous le commandement du comte de Ludres. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Nangis (1636-1637)
Ce régiment est levé le 16 août 1636 par Nicolas de Brichanteau, marquis de Nangis, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Le régiment est mis en garnison à Laon puis il est licencié en 1637.

  • Régiment de Nangis (1636-1641)
Ce régiment est levé le 16 août 1636 par François de Brichanteau, comte de Nangis, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Il se trouve au siège de Dole en 1636 puis il rejoint l'armée de Roussillon en 1637 avec laquelle au siège de Fontarabie en 1638,et au siège de Salses en 1639. Il retourne dans le nord de la France et assiste au siège d'Arras en 1640. Il prend le nom de régiment de Persan après avoir été donné le à François de Vaudelar, marquis de Persan.

  • Régiment de Nantes
C'est un régiment provincial qui est créé par ordonnance du , en remplacement des milices provinciales. Ce régiment est formé des bataillons de Nantes et de Redon sous le commandement d'Alexandre Blewin marquis du Penhoët. Le régiment est supprimé par ordonnance du qui fait disparaître les troupes provinciales.

  • Régiment de Nanteuil
Ce régiment est levé 2 février 1632, dans le cadre de la guerre de Trente Ans par N. de Boham, comte de Nanteuil. Il se trouve au siège de Nancy en 1633, au siège de La Mothe en 1634 et à la reprise de Corbie en 1636 ou il est mis en garnison. Il prend le nom de régiment d'Houdancourt après avoir été donné le à Antoine de La Mothe, marquis d'Houdancourt.

  • Régiment de Naper Régiment irlandais
Ce régiment irlandais, est levé le par N. Naper, dans le cadre de la guerre franco-espagnole. Affecté à l'armée de Flandre, il participe au siège de Landrecies en 1655. Il est incorporé le dans le régiment Royal-Irlandais.

  • Régiment de Nassau (1635-1641) Régiment allemand
Ce régiment allemand est levé le par Guillaume, comte de Nassau. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans, il sert en Allemagne et il est licencié en 1641.

  • Régiment de Nassau (1707-1709) Régiment allemand
Ce régiment allemand passe le de la solde de l'Espagne à celle de France. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne et sert dans l'armée de Flandre. Il prend le nom de régiment de Trefferd après avoir été donné en 1709 à N. de Trefferd.

C'est l'ancien régiment de Nassau-Saarbrück, qui est renommé « régiment de Nassau » après avoir été donné le au prince Louis de Nassau-Sarrebrück. Le , il reçoit l'incorporation du régiment de Saint-Germain. Le « régiment de Nassau » est devenu depuis la Révolution le 9e régiment d'infanterie de ligne.

.


Ce régiment allemand est levé, par commission, le par Guillaume Henri, prince de Nassau-Sarrebrück. Il est engagé dans la guerre de Succession d'Autriche et la guerre de Sept Ans. Il prend le titre de régiment de Nassau après avoir été donné le au prince Louis de Nassau-Sarrebrück.

  • Régiment de Nassau-Siegen
Ce régiment, composé d'infanterie, de cavalerie et d'artillerie, est levé le par Charles-Henri-Nicolas-Othon, prince de Nassau-Siegen dans le cadre de la guerre franco-anglaise. Il prend le nom de régiment de Montréal (1788-1788) après avoir été donné le à Jean Moneins, comte de Montréal.

C'est l'ancien régiment de Fersen, qui est renommé « régiment de Nassau-Usingen » après avoir été donné le à Jean Adolphe, comte de Nassau-Usinghen. Engagé dans la guerre de Sept Ans, il participe à la campagne de 1757 en Allemagne. Il est incorporé le avec le régiment de Nassau-Saarbrück et prend le titre de régiment de Nassau. Le « régiment de Nassau-Usingen » avait douze drapeaux et portait habit bleu, revers rouges avec six agréments et autant de boutons blancs de deux en deux, et un septième en haut; deux agréments sous le revers, parements rouges avec trois agréments et boutons, poches en travers avec trois boutons veste et culotte blanches, chapeau bordé d'argent.

  • Régiment de Navailles (1634-1645)
C'est l'ancien régiment de Navailles-Pontoux, qui est renommé « régiment de Navailles » après avoir été donné à Cyrus de Montaut, baron de Navailles, neveu du précédent mestre de camp N. de Navailles-Pontoux, le pour participer à la guerre de Trente Ans. En 1635, il participe au combat de Fresche et à la prise de Spire. En 1636, il se trouve au siège de Dôle. En 1637, il rejoint l'armée de Guyenne avec laquelle il participe, l'année suivante, au siège de Fontarabie. Donné à un frère du mestre de camp en 1639, il est envoyé en Italie et effectue le siège de Turin en 1640 durant lequel le mestre de camp y est tué. Il est alors donné le à Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles avec lequel il se participe, en 1642 au sièges de Coni et de siége de Tortone, en 1643 au siège de Trino et en 1644 siège de Santia. Le , il prend le nom de régiment de Navailles-Saint-Geniez.

C'est l'ancien régiment de Poudenx (1642-1645), qui est renommé « régiment de Navailles » en 1645 et qui prend le nom de régiment d'Herbouville (1652-1666) en 1652.

  • Régiment de Navailles (1650-1654)
C'est l'ancien régiment de Tilladet, qui est renommé « régiment de Navailles » après avoir été donné, le à Philippe, marquis de Navailles. Il est licencié en 1654.

Le régiment est levé le par Philippe de Montaut-Besnac, marquis de Navailles. Il prend le nom de régiment d'Hamilton (1679-1685) en .

  • Régiment de Navailles-Pontoux
C'est l'ancien régiment de Lémon, qui est renommé « régiment de Navailles-Pontoux » après avoir été rétabli et donné à N. de Navailles-Pontoux en 1630 dans le cadre de la guerre de Trente Ans. En 1633, il participe au siège de Nancy puis en 1634 au siège de La Mothe ou le mestre de camp y est tué. Le , il prend le nom de régiment de Navailles.

  • Régiment de Navailles-Saint-Geniez
C'est l'ancien régiment de Navailles, qui est renommé « régiment de Navailles-Saint-Geniez » après avoir été donné à Henri de Montaut, marquis de Navailles-Saint-Geniez, le pour participer à la guerre de Trente Ans. En 1646, le régiment participe au combat du passage de la Mora, aux sièges d'Orbitello, de Piombino et de Portolongone. Il reste en Italie jusqu'en 1650 puis est envoyé en Guyenne ou il participe durant la guerre des Lorrains au siège de Bordeaux, au siège de Cognac en 1651 et au siège de Saintes en 1652. En 1653, il est affecté à l'armée de Catalogne et il participe à l'expédition de Naples en 1656. À l'armée de Piémont en 1657 il se trouve au siège de Mortare en 1658. Le , il prend le nom de régiment de Lamothe.

C'est l'ancien régiment des Gardes du Roi de Navarre, qui est renommé « régiment de Navarre » après son admission dans l'armée royale le lorsque Henri III de Navarre monte sur le trône sous le nom d'Henri IV. Le 2 compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Royal-Bombardiers. Le plusieurs compagnies du régiment sont tirées pour permettre de former le régiment Bigorre. Le plusieurs compagnies du régiment forment le régiment d'Albigeois (1692-1714). Le il reçoit l'incorporation du régiment de Maisonthiers et du régiment d'Hoccart. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Thiérache. Par ordonnance royale du , les 2e et 4e bataillons du régiment forment le régiment d'Armagnac. Par ordonnance du , une compagnie du régiment forme le régiment des grenadiers royaux du Quercy. Le « régiment de Navarre » est devenu depuis la Révolution le 5e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment des Navires
Le régiment des Navires a été organisé en 1663 avec les débris des régiments des Galères et des Isles. Il participe à l'expédition d'Afrique en 1664. Il passe cette même année au service de la Compagnie des Indes qui venait d'être constituée par Colbert.

Ce régiment qui est levé le , pour la guerre franco-espagnole, par Philibert, marquis de Nérestang, est renommé régiment de Chappes en 1611. Il reprend le nom de régiment de Nérestang en 1631 et est renommé régiment de Sainte-Mesme en 1645.

  • Régiment de Nérestang (1622-1623)
Le régiment est levé le par Jean-Claude, marquis de Nérestang pour participer à la répression de la première rébellion huguenote. En 1622, il participe aux sièges de Saint-Antonin et de Montpellier et est licencié le .

  • Régiment de Nérondes
Le régument est levé le par N. de Nérondes dans le cadre de la guerre d'Italie. Il rejoint l'armée de Lesdiguières et participe aux sièges de Novi, de Gavi et Verrue. Il est licencié en .

  • Régiment de Nesde
Ce régiment est levé en 1591, dans le cadre la huitième guerre de Religion, par N. de La Troche pour participer au blocus de Poitiers. Il est licencié la même année.

  • Régiment de Nesmond Régiment lorrain
Ce régiment lorrain est amené en , par N. de Savigny de Nesmond, pour l'expédition de Sedan. Congédié la même année, il est rappelé le et est licencié au mois d'août.

Ce régiment lorrain est levé le par Louis, marquis de Nettancourt. Il prend le nom de régiment de Dampierre (1652-1689) le .

C'est l'ancien régiment de Vaubécourt, qui est renommé « régiment de Nettancourt » en 1695 et qui prend le nom de régiment de Mailly en 1704.

Le régiment de Neustrie est formé sous ce titre, par ordonnance royale du , avec les 1er et 3e bataillons du régiment de Normandie. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Champagne. Le « régiment de Neustrie » est devenu depuis la Révolution le 10e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment de Neuvy Régiment protestant
Ce régiment protestant est levé en 1585 par Bertrand de Mellet de Fayolles de Neuvy pour la huitième guerre de Religion. En 1586, il participe à la défense de Marans et 1587 à la bataille de Coutras. En 1586 il est à la prise de Villebois. Le mestre de camp y est tué et est remplacé par Hector de Préaux, qui donne son nom au régiment.

  • Régiment de Nice (1688-1690) Régiment piémontais
Ce régiment piémontais est admis le au service de France. Le , après la défection du duc de Savoie Victor-Amédée, le régiment est cassé et incorporé dans le régiment de Montroux.

C'est l'ancien régiment de Saint-Laurent, qui prend le titre « régiment de Nice » le du nom du comté de Nice, qui venait d'être conquis. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d’Augsbourg, il participe au siège de Namur et à la bataille de Steinkerque en 1692, à la bataille de Neerwinden et au siège de Charleroi en 1693, à la défense de Namur en 1695 puis il sert sur la Meuse et la Moselle jusqu'à la paix. Dans le cadre de la guerre de Succession d'Espagne, le régiment rejoint l'armée d'Allemagne en 1702 avec laquelle il participe aux prises de Trèves et de Traerbach, aux sièges de Brisach et de Landau et à la bataille de Speyerbach en 1703, et à la de Höchstädt en 1704. Affecté à l'armée de Flandre en 1705, il assiste à la bataille de Ramillies en 1706, et à la bataille d'Audenarde en 1708. Il est donné le au marquis de Sérent, fils aîné du marquis de Saint-Laurent. Il se trouve à la défense de Mons en 1709, à la défense d'Aire en 1710 puis sert en Flandre jusqu'à la paix. Il est donné le au deuxième fils du marquis de Saint-Laurent puis il est donné le au troisième fils du marquis de Saint-Laurent puis il est donné le à Louis-François de Damas, marquis d'Anlezy, gendre du marquis de Saint-Laurent. Il participe à la Guerre de Succession de Pologne dans le l'armée d'Allemagne avec laquelle il se trouve au siège de Kehl en 1733, au siège de Philippsbourg en 1734. Pour la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Bohême, avec laquelle il participe à la prise de Prague en 1741, à la bataille de Sahay et à la défense et retraite de Prague en 1742. Revenu en Bavière, il assiste à la bataille de Dettingen en 1743 puis il rejoint l'armée du Bas-Rhin en 1744 avec laquelle il se trouve au siège de Fribourg. Donné le à Louis-Gilbert-Gaspard, comte de Châteaugay de La Queuille et rejoint l'armée de Flandre en 1746 en participant aux prises de Mons et de Charleroi, et à la bataille de Rocoux de 1746, à la bataille de Lauffeld en 1747 et au siège de Maastricht en 1616. Il se trouve au camp de Valence en 1755, à la Expédition de Minorque en 1756 et est placé en 1757 sur les côtes de Bretagne. Il est donné en à Jacques-Gabriel-Louis Le Clerc, marquis de Juigné, puis au vicomte de La Tournelle, et en 1761 au chevalier de La Tour du Pin avec lequel il participe à la défense de Belle-Île en 1761. Il est incorporé le dans le régiment de Lyonnais. Les cinq drapeaux d'ordonnance du régiment de Nice avaient le fond rouge, avec une bordure bleue, ondée en dedans, autour du drapeau et autour de chaque carré; chaque carré était, en outre, traversé par une bande ondée bleue en diagonale. L'uniforme consistait en habit, culotte, collet et parements blancs; veste rouge; boutons jaunes; poches en long garnies de trois boutons, autant sur les manches; chapeau bordé d'or.

  • Régiment de Nivernais (1628-1629)
Ce régiment est levé sous ce titre en par Charles de Gonzague, duc de Nevers. Il est envoyé en Piémont au secours du duc de Mantoue, dans le cadre de la guerre de Succession de Mantoue. Il est licencié en 1629.

Ce régiment est créé sous ce titre le et formé avec des compagnies du régiment de Picardie. Il est donné à Paul-Sigismond de Montmorency-Luxembourg, comte de Luxe, remplacé par Élie de Castelmoron, comte de Belzunce. Engagé dans la guerre de la Ligue d'Augsbourg il se trouve au siège de Mons en 1691, au siège de Namur en 1692 puis rejoint l'armée d'Italie avec laquelle il assiste à la bataille de La Marsaille en 1693, et au siège de Valenza[1] en 1696, avant de passer à l'armée de la Meuse en 1697. Donné en à un membre de la famille Montmorency-Luxembourg, il participe à la guerre de Succession d'Espagne dans l'armée d'Allemagne, et se trouve à la bataille de Friedlingen en 1702, au siège de Kehl et à l'expédition de Bavière en 1703, à la bataille d'Höchstädt en 1704. Il est donné le à Paul-Hippolyte de Sanguin, chevalier de Livry qui le mène à l'armée de la Moselle en 1705, à l'armée du Bas-Rhin en 1706, à l'armée de Flandre en 1707, à la bataille d'Audenarde en 1708, à la bataille de Malplaquet en 1709, à la bataille d'Arleux en 1711, à la bataille de Denain, aux sièges de Douai, du Quesnoy et de Bouchain en 1712 et aux sièges de Landau et de Fribourg en 1713. Il est donné à Jean-Théophile de Béziade, marquis d'Avaray. Engagé dans la guerre de Succession de Pologne il est affecté à l'armée d'Italie en 1733 et participe à aux batailles de Parme et de Guastalla en 1734 durant laquelle le régiment se couvre de gloire mais le colonel s'y fait tuer. Il est donné le à Charles de Béziade, marquis d'Avaray, frère du précédent. Le régiment rentre en France en 1736 puis il fait les campagnes de Corse de 1739 à 1741. Pour la guerre de Succession d'Autriche, il rejoint l'armée de Flandre en 1742, l'armée du Bas-Rhin, et participe à la bataille de Dettingen en 1743, à la prises d'Ypres et de Furnes en 1744. Il est donné en à Louis d'Astorg d' Aubarède, marquis de Roquépine et se trouve au siège de Tournai, à la bataille de Fontenoy, aux prises de Termonde, d'Audenarde et d'Ath en 1745, au siège de Namur, et à la bataille de Rocoux en 1746 puis il passe en Provence et est donné le à Charles-François Just, marquis de Monteils qui mène l'unité à la conquête du comtéde Nice et à la défense de la rivière de Gênes jusqu'à la paix. Il prend le titre de régiment La Marche-Prince après avoir été donné le à Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti, comte de La Marche. Les deux drapeaux d'ordonnance du régiment de de Nivernais avaient dans chaque carré trois bandes perpendiculaires à la hampe, une feuille morte, une bleue et une isabelle, en commençant par le haut.

C'est l'ancien régiment d'Eu, qui est renommé « régiment de Nivernais » le et qui prend le titre de régiment du Maréchal de Turenne le .

  • Régiment de Noailles (1616-1634)
Ce régiment est levé le , par François comte de Noailles. Il sert en Auvergne et est réformé le après la paix de Loudun. Rétabli le pour la guerre de Trente Ans, il participe au siège de la Mothe et est licencié après la campagne.

  • Régiment de Noailles (1639-1646)
C'est l'ancien régiment de Montclar, qui est renommé « régiment de Noailles » en 1639. Le régiment quitte alors l'Italie et passe en Picardie et participe au siège et bataille de Thionville en 1639 et au siège d'Arras en 1640. Il retourne en Italie en 1641 et se trouve à la prise de Coni, puis aux prises de Collioure et de Perpignan en 1642, à la bataille de Rocroi et à la prise de Thionville en 1643. Il est mis en garnison à Perpignan en 1644 et prend le nom de régiment du Breuil après avoir été donné à Georges du Breuil.

  • Régiment de Noailles (1650-1652)
Le régiment est levé le par Anne, comte de Noailles. Durant la fronde, il participe au siège de Bordeaux en 1650 puis il est envoyé à l'armée de Catalogne en 1651. Il est licencié après la campagne de 1652.

  • Régiment de Noailles (1677-1678)
Le régiment est levé le par Anne, duc de Noailles. Envoyé à l'armée de Catalogne, il participe au combat d'Espouilles[2],[3] et à la prise de Puycerda en 1677. Il est licencié le .

  • Régiment de Noailles (1689-1691)
Le régiment est formé le des milices de Roussillon, par Anne-Jules, duc de Noailles. Il est incorporé le dans un autre régiment levé par le duc de Noailles (le régiment de Noailles (1691-1704)).

Ce régiment est formé le , par Anne-Jules, duc de Noailles, du bataillon de Massas du régiment de Normandie. Dans le cadre de la guerre de la Ligue d'Augsbourg il est affecté à l'armée de Roussillon et se trouve au siège de Roses (ca) en 1693, à la bataille du Ter, et aux prises de Gérone (ca), de Palamos (ca), d'Ostalrich, et de Castelfollit en 1694, puis il rejoint l'Italie, et assiste au siège de Valenza[1] en 1696 avant d'être dirigé sur l'armée de la Meuse en 1697. Il engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, à l'armée d'Allemagne en 1701 il participe au siège de Kelh et à la campagne de Bavière en 1703. Il prend le nom de régiment de Beaufermés après avoir été donné en 1704 à N. de Beaufermés.

C'est l'ancien régiment de Guiche, qui est renommé « régiment de Noailles » le et qui prend le nom de régiment de Coëtquen le .

C'est l'ancien régiment d'Estaing, qui est renommé « régiment de Noailles » en 1734 et qui prend le nom de régiment de Custine le .

  • Régiment de Nocé
Le régiment est levé le par N. de Nocé, dans le cadre de la guerre de Trente Ans. Cette même année il se trouve au siège de La Mothe puis il sert en Lorraine et en Alsace avant de participer au siège de Moyenvic en 1639 et d'être licencié après cette campagne.

  • Régiment de Noé
Le régiment est levé le 1er janvier 1706 par Marc Roger, marquis de Noé[4]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il est armée de Roussillon, et il participe à la défense de Sète en 1710, au de Gérone (ca) en 1711, au siège de Barcelone en 1714. Il est incorporé le dans le régiment de La Marine et dans le régiment d'Anjou (1671-1753).

  • Régiment de Nogaret (1580-1580)
Le régiment est levé le par Jean Louis de Nogaret, duc d'Épernon dans le cadre de la septième guerre de Religion. Il participe au siège de La Fère et est licencié la même année après la paix du Fleix.

  • Régiment de Nogaret (1705-1714)
C'est l'ancien régiment d'Aubigné (1702-1705), qui est renommé « régiment de Nogaret » après avoir été donné le à François Louet de Calvisson, marquis de Nogaret. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il se trouve à la bataille d'Harelbecke[5] en 1711. Il est licencié le .

  • Régiment de Noirmoutier
C'est l'ancien régiment de Bellefonds, qui, après avoir été détruit en 1644 à la bataille de Fribourg est rétabli sous le nom de « régiment de Noirmoutiers » le par Louis de La Trémouille, duc de Noirmoutiers. Affecté à l'armée de Picardie, il participe aux sièges de Courtrai[6] et de Dunkerque en 1646, aux siège d'Ypres et bataille de Lens en 1648. Il sert en Anjou en 1649 puis assiste au siège et à la bataille de Rethel en 1650 avant de rejoindre l'armée de Guyenne en 1652 puis l'armée de Catalogne en 1653 avec laquelle il se trouve au siège de Gérone et, en 1654, à la prise de Puycerda. Il prend le nom de régiment de Vitry après avoir été donné en 1656 à N. de Vitry. Il reprend le nom de régiment de Noirmoutiers après avoir été rendu le au duc de Noirmoutiers. Il est licencié le .

Voir à Bandes

  • Légion de Normandie
Elle est formée par ordonnance du avec les anciens francs-archers de la province de Normandie et disparait après 1563.

C'est l'ancien régiment du Maréchal d'Ancre, qui prend le titre de « régiment de Normandie » le après l'assassinat du Maréchal d'Ancre. Le un bataillon du « régiment de Normandie » forme le Régiment de Bresse (1684-1762). Le , le bataillon de Massas du « régiment de Normandie » forme le régiment de Noailles (1691-1704). Le le bataillon d'Arnaud du « régiment de Normandie » forme le régiment de Puynormand. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Bueil. Le il reçoit l'incorporation du régiment de Roussilles. Un bataillon du régiment qui se trouvait dans les colonies de la mer des Indes est amalgamé, le , avec des détachements des régiments Royal-Comtois, régiments de Clare]] et d'Artois pour former les régiments coloniaux de l'Île-de-France et de l'Île-de-Bourbon. Par ordonnance royale du , les 1er et 3e bataillons du régiment forment le régiment de Neustrie. Par ordonnance du , la compagnie de grenadiers du bataillon de garnison du régiment forme le régiment des grenadiers royaux de la Normandie. Le « régiment de Normandie » est devenu depuis la Révolution le 9e régiment d'infanterie de ligne.

.


  • Régiment de Nothaft Régiment allemand
C'est l'ancien régiment de Kalembach, qui est renommé « régiment de Nothaft » après avoir été donné au colonel N. Nothaft, en 1641. Dans le cadre de la guerre de Trente Ans il participe à la bataille de Rocroi en 1643 avant de rejoindre l'armée d'Allemagne jusqu'à son licenciement le

  • Régiment de Nuaillé
Le régiment est levé le par Charles-Germain Le Mastin, comte de Nuaillé[7]. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne il sert à l'armée de Flandre puis il passe sur la Moselle en 1706, revient en Flandre en 1707 et participe à la bataille d'Audenarde en 1708. Il est incorporé le dans le régiment de Piémont.

  • Régiment de Nupcès
C'est l'ancien régiment de Desclos, qui prend le nom de « régiment de Nupcès » en 1705 après avoir été donné à N. de Nupcès. Engagé dans la guerre de Succession d'Espagne, il sert en Italie et sur les Alpes. Il prend le nom de régiment de Lespinay en 1711 après avoir été donné à N. de Lespinay.

Notes et références

Prefix: a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Portal di Ensiklopedia Dunia

Kembali kehalaman sebelumnya