Depuis le , elle fait partie de la nouvelle commune de La Hague et a le statut de commune déléguée.
Géographie
Lieux-dits
La commune se compose d'un bourg principal (Acqueville) et de plusieurs écarts : les Noës de Haut, les Noës, la Croix aux Rois, les Héleines, les Douets, Hameau Bigot, Froide Rue, la Belangerie, Hameau Paisant, l'Église, Hameau Voisin, Hameau Voisin de Bas, le Manoir, la Croix Moulin, la Bénignerie, Hameau Boivin, le Hutrel, Hameau Guerrier, le Lieu au Franc, la Hougue, le Carrefour des Pelles, l'Eupiquet, la Pole, Hameau Avoine, l'Angleterre.
Hydrographie
La commune est traversée par le Ruisseau des Noës.
Elle est bordée à l'ouest par le Néretz, ce ruisseau prend source à Fontaine-au-Friche, il sépare Acqueville de Vasteville.
On y trouve aussi la source des Berthelines positionnée à 300 mètres du bourg.
Paysage
Très peu boisé, principalement des prairies. Au nord, on trouve une vaste prairie les Tuilettes et la Fontaine aux Friches, qui comme son nom l'indique a été défrichée récemment (les restes des bois se trouvent à Vasteville, le Bois de Varengrou).
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesiam Ageville en 1064[1], Aguevilla en 1164[1], Agueville du XIIe au XVe siècle (Françoise Girard, Beaumont-Hague)[2], Augevilla en 1238[1], Hacqueuille en 1638, Haqueuille au début du XVIIe siècle, Haqueuille en 1650[3].
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville (élément issu du gallo-roman VILLA « domaine rural »). Le premier élément est l'anthroponyme d'origine scandinave Agi ou Aggi, bien attesté en ancien danois[4],[5]. François de Beaurepaire suggère un apparentement avec Acqueville (Calvados), mais les formes anciennes de ce dernier sont du type Achevilla en 1190 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay, n° 18), Akevilla en 1204 (magni rotuli, p. 92, 2), Aquevilla en 1235 (ch. de Barbery, n° 83), Aqueville en 1267 (ch. de Saint-Étienne de Fontenay)[6]. Elles impliquent le recours au nom de personne norrois Áki (vieux danois Aki)[7].
Histoire
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Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Jean Boivin[1].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 636 habitants, en évolution de −4,5 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Croix de cimetière du XIXe siècle, le socle est ancien, pierre tombale d'enfant du XVIIe siècle.
Croix de chemin dites croix aux Rois du XVIIIe siècle et croix au Hameau-Voisin du XVIIIe siècle.
Ferme-manoir de la Bélengerie.
Ferme-manoir du Hutrel.
Le Manoir des XVIIe – XVIIIe siècles et son colombier.
Pour mémoire
Maison forte du Chastel-Martel. Par un aveu du , de Jacques du Moncel, seigneur de Beaurepaire, on apprend l'existence d'une motte sur le territoire de la paroisse : « … Et estoit anciennement le manoir assis et basty sur motte avec fossez et maison forte qui s'appeloit le Chastel-Martel, estent à présent mondict manoir en autre lieu et proteste de ne pouvoir préjudicier au rétablissement dudit chastel… »[16].
Personnalités liées à la commune
Paul Gosselin (1907-1996) qui fut longtemps maire d'Acqueville et conseiller général du canton de Beaumont-Hague, inspira la création du district de la Hague en 1977, dont il fut le premier président.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 6.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 43.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN2-7084-0299-4, OCLC15314425), p. 65.
↑Carole Hough et Daria Izdebska, Names and Their Environment Proceedings of the 25th International Congress of Onomastic Sciences, vol. 2, t. Toponomastics II, Glasgow, University of Glasgow Glasgow 2016, coll. « ICOS 2014 », 25-29 august 2014 (ISBN978-0-85261-947-6, lire en ligne), p. 9.
↑Julien Deshayes, « Querqueville, chapelle Saint-Germain », Vikland, la revue du Cotentin, no 3, octobre-novembre-décembre 2012, p. 26 (ISSN0224-7992).
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 200.