Elle s'est appelée également Omonville-du-Lucas[6] et Saint-Martin d'Omonville[7].
Les habitants de la Hague nomment traditionnellement cette commune Saint-Martin, du nom de l'ancienne paroisse, la différenciant ainsi d'Omonville-la-Rogue.
Sur le site de la Jupinerie, un gisement d'occupation de pied de falaise occupé au Néolithique et à l'âge du bronze a pu être mis en évidence[8].
Les habitants de la Hague nomment traditionnellement cette commune Saint-Martin, du nom de l'ancienne paroisse, et pour la différencier d'Omonville-la-Rogue. Elle s'est appelée également Omonville-la-Lucas[9] et Saint-Martin d'Omonville[10].
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La paroisse Saint-Martin d'Omonville relevait directement du roi, à l'exception du prieuré de Sainte-Hélène (une vingtaine d'hectares et le moulin de Sainte-Hélène) qui relevait de l'abbaye bénédictine de Cormery (diocèse de Tours) et d'une vavassorie dite de Girard de Saint-Marcouf, relevant de la seigneurie d'Omonville-la-Rogue.
Le conseil municipal était composé de onze membres dont le maire et trois adjoints[13]. Ces conseillers intègrent au complet le conseil municipal de La Hague le jusqu'en 2020 et Jean-Pierre Chardot devient maire délégué.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15],[Note 2].
En 2021, la commune comptait 123 habitants, en évolution de −15,17 % par rapport à 2015 (Manche : +0,44 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Omonville-la-Petite a compté jusqu'à 701 habitants en 1821.
Le territoire communal est rattaché à la paroisse catholique du Bienheureux Thomas Hélye de la Hague, au sein du doyenné de Cherbourg-Hague[18]. Son principal lieu de culte est l'église Saint-Martin, qui accueille occasionnellement des célébrations. La commune dispose également d'un calvaire, érigé sur les hauteurs du Mont Clin.
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Économie
Commune touristique, hébergeant une part importante de maisons secondaires et disposant de deux hôtels, ses ressources économiques proviennent essentiellement de la présence d'une partie de l'usine de retraitement de la Hague sur son territoire. Quelques exploitations agricoles complètent le paysage économique.
Selon les données 2007 du ministère de l'Économie, Omonville-la-Petite est la commune qui dispose du plus grand potentiel fiscal par habitant de France (32 654,77 €).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Maison Jacques-Prévert, où le poète habita de 1970 à 1977, aujourd'hui reconvertie en musée.
Jacques Prévert, poète, scénariste et dialoguiste, avait une maison à Omonville-la-Petite. Il y est décédé le . Il est enterré dans le cimetière de la commune.
Alexandre Trauner, décorateur de cinéma, ami de Prévert, avait également une maison à Omonville-la-Petite (il y fit s'installer Prévert). Il y est enterré.
Les tombes de Jacques Prévert, de sa femme et de sa fille.
Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 163.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 449.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Claude Pithois, La Hague, terre ignorée..., Librairie G. Gautier, 1961.
↑Mentionné notamment ainsi dans les Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie (1833, p. 236) et Le gouvernement de Normandie au XVIIe et au XVIIIe siècle, de Célestin Hippeau (1863, p. 160).
↑Jean-Luc Lamache, La Hague – Gréville-Hague, La Porte aux Fèves, ADLFI. Archéologie de la France - Informations, (lire en ligne).