Isidore Méritan
Isidore Méritan est homme politique et avocat français, né le à Apt (Vaucluse), et décédé dans la même ville le . Ce fervent catholique est élu en 1919 sur les listes du Bloc national et siège dans le groupe des Indépendants de droite. Il contribue à faire rétablir les relations diplomatiques de la France avec le Vatican. BiographieAprès des études au Lycée Saint-Joseph d'Avignon, il fait des études d'avocat à la Faculté de droit d'Aix-en-Provence et s'installe professionnellement à Apt, sa ville natale. Le jeune avocat (il n'a que 22 ans) y est rapidement très apprécié[1]. Fervent catholique, et proche des milieux monarchistes, il fait campagne pour le candidat conservateur Bernard aux élections législatives françaises de 1885, et fait preuve à cette occasion d'une telle éloquence que son entourage regrette qu'il n'ait pas été candidat. Parallèlement, il se distingue comme avocat dans plusieurs affaires criminelles[1]. Au scrutin de liste des élections législatives de 1919, il occupe le premier rang dans la liste d'union nationale de Vaucluse[1] et fait campagne contre la liste républicaine de Louis Guichard et Édouard Daladier et la liste socialiste unifiée d'Alexandre Blanc[2]. D'une part, Isidore Méritan pointe le danger du bolchévisme qu'il décèle en Blanc et il souligne d'autre part la corruption dont aurait fait preuve Daladier à la maire de Carpentras[2]. Élu à la Chambre des députés, il se rapproche de l'Action française et siège dans le groupe des Indépendants de droite de Hyacinthe de Gailhard-Bancel[3]. Au cours de son mandat, il participe à la discussion sur l'ambassade de France auprès du Saint-Siège et défend notamment le rétablissement des relations diplomatiques avec le Vatican, ce que lui et ses collègues parviennent à obtenir[1]. Il entre dans le bureau du groupe parlementaire d'organisation territoriale de Jean Hennessy, un rassemblement transpartisan d'environ 150 députés attachés à la régionalisation de la France[4]. Il n'est cependant pas candidat aux élections de 1924. À la demande de son ami, le général de Castelnau, il prend la direction de la Fédération nationale catholique de Vaucluse, où il soutient activement les œuvres paroissiales et les écoles privées[1]. Pour approfondirArticles connexesLien externe
Notes et références
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