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Toponymie
Le nom de la commune est attesté sous les formes Ketetot en 1200 sur le cartulaire de Bricquebec[1], Quetetot vers 1280[2], sous sa forme actuelle Quettetot en 1629 sur la Table des Naissances, Mariages, Décès arrivés par année en la paroiſe de Notre-Dame de Quettetot depuis 1629[3].
Quettetot est un composé lexical unifié formé de Ketill et de -topt en vieux norrois[1].
Ketill, qui est un réemploi anthroponymique du vieux norroisketill signifiant « chaudron », est un nom de personne scandinave[4],[5],[6]. Il est notamment à l'origine, en Normandie, des noms de lieux Quettehou (Manche), Quetteville (Calvados), ou encore Quettreville-sur-Sienne (Manche)[7] et des noms de famille QuétilQuétel.
Quant à topt ou sa variante toft, c'est un appellatif scandinave signifiant « pièce de terre avec habitation »[8] . À noter que la formation suffixale NP + -topt pour désigner « le domaine de ... » est fréquente dans la Normandie des IXe – Xe siècles. On en compte, en Normandie, environ 350, dontLe Thôt (Manche), Saint-André-d'Hébertot (Calvados), ou bien Appetot (Eure).
Quettetot est donc littéralement « le domaine de Ketill ».
En 2021, la commune comptait 731 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2007, 2012, 2017, etc. pour Quettetot[16]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
vestiges peu discernables de l'ancien manoir de la Houlette des XIVe – XVIe siècles[20], bâti sur une énorme motte féodale[21], située sur le rebord du plateau, en haut d'une pentequi domine un ruisseau[22].
Manoir de Montfort des XVIe – XVIIe siècles.
Ferme de la Becterie.
Le maitre-autel.
Groupe sculpté de la présentation de Jésus au temple.
Statue de la Vierge à l'Enfant.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN978-2-9159-0709-4), p. 178.
René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN978-2-35458-036-0), p. 475.
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN978-284673-215-4), p. 106.
↑Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 187.
↑Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN2-86535-070-3, OCLC1078727877), p. 953 (cf. Quettetot, Houlette (la)).