Saint-Saëns, avec cette série de sonates pour bois et piano, désirait « procurer aux instruments peu favorisés sous ce rapport les moyens de se faire entendre[3] ». À cet égard, elles « constituent le testament d'une longue carrière dédiée à la promotion des instruments à vent[4] ».
La Sonate pour hautbois et piano, op. 166, en ré majeur, est la première de la série, composée au début du mois d'avril 1921. Elle est dédiée à Louis Bas. De structure classique, elle est en trois mouvements[3],[1]:
La Sonate pour clarinette et piano, op. 167, en mi bémol majeur, est composée en second, dans le courant du mois de mai 1921. Dédiée à Auguste Périer, elle est en quatre mouvements[4],[1] :
La Sonate pour basson et piano, op. 168, en sol majeur, est composée en dernier, dans la première quinzaine de juin 1921. Dédiée à Léon Letellier, elle est en trois mouvements[4],[5] :
Camille Saint-Saëns : Musique de chambre avec vents, Les solistes de l'Orchestre de Paris, Indésens Records 010, 2010[9].
Saint-Saëns : Music for Wind Instruments, Canada's National Arts Centre Wind Quintet et Stéphane Lemelin (piano), Naxos 8.570964, 2010[10].
Saint-Saëns : Chamber Music, Soloists of the Accademia di Santa Cecilia Rome, Brilliant Classics 95165, 2015[11].
Bibliographie
Jean-Alexandre Ménétrier, « Camille Saint-Saëns », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 752–763.
Fabien Guilloux, « Les trois sonates pour instruments à vent », dans Fabien Guilloux et Emanuele Marconi (dir.), Un souffle de modernité ! : Camille Saint-Saëns et les instruments à vent, Le Musée des instruments à vent / Institut de Recherche en Musicologie, , 295 p. (ISBN978-2-9573-5291-3), p. 200-201.