Sonate K. 328
La sonate K. 328 (F.276/L.S.27) en sol majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti. PrésentationLa sonate K. 328, en sol majeur, est notée Andante comodo. Il s'agit de la dernière des pièces du catalogue dévolues à l'orgue[1]. L'œuvre évoque la tradition de la gigue pastorale et sonne préclassique, plus dans sa forme générale que dans son style. Elle est modérée et en imitation[2],[3]. Alors que les deux autres partitions (K. 287 et 288) précisaient par de petites mains les changements de claviers, ici, les registres sont indiqués par des abréviations : « Org°. » et « Fl° ».
Premières mesures de la sonate en sol majeur K. 328, de Domenico Scarlatti. ManuscritsLe manuscrit principal est le numéro 3 du volume VII (Ms. 9778) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme VIII 25 (Ms. A. G. 31413)[4].
InterprètesLa sonate K. 328 est principalement défendue à l'orgue, notamment par Scott Ross à l'orgue de Saint-Guilhem-le-Désert (1985, Erato)[5], Andrea Marcon à l'orgue Gaetano Callido 1778/1779 de l'église San Nicolò de Trévise (1996, Divox), Silvio Celeghin à l'orgue Barbini-Aletti (1757-1894) de l'église San Martino de Vigo di Cadore (2000, La Bottega Discantica), Sergio Vartolo (2000, Stradivarius, vol. 3), Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3), David Yearsley (2010, Loft Recordings), Guy Bovet à l'orgue de l'église Saint-Augustin de Manille (2012, Gallo), Ton Koopman (2015, Challenge Classics), Nicola Reniero à l'orgue du Duomo di Santa Maria Maddalena de Desenzano del Garda (2016, Brilliant Classics) et Ennio Cominetti (2017, Urania Records).
Elle est également jouée au piano, notamment par Konstantin Scherbakov (2000, Naxos, vol. 7) et Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 3) ; au clavecin par Wanda Landowska (1934). Notes et références
Sources: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexesSonates pour orgue (fantaisie) K. 287 et K. 288. Liens externes
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