Sonate K. 95
La sonate K. 95 (L.358) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti. PrésentationLa petite sonate en ut majeur K. 95 est notée Vivace (mais certains interprètes imaginent un tempo bien plus lent, tels Alice Ader ou Fou Ts'ong). Il s'agit d'une étude pour les déplacements de la main droite, qui balance entre la mélodie ornée dans l'aigu et des basses, pendant que la main gauche répète une inlassable formule de trois croches au centre du clavier[1]. Les influences possibles sont celle de la gigue de la première Partita de Bach (1726)[2]. Une copie de la BnF, intitulée « L’air de Scarlaty » est abondamment ornementée par Claude Balbastre sans un manucrit (Recueil d’airs choisis de plusieurs opéras accommodés pour le clavecin par M. Balbastre) et semble « être un témoignage de la façon dont les Français jouaient ces sonates »[3]. Pestelli exclut la sonate de sa liste, Sheveloff la considère comme une œuvre « peu probable » de Scarlatti[4] et Malcolm Boyd la classe dans les œuvres douteuses[5].
Début de la sonate en ut majeur K. 95, de Domenico Scarlatti. Édition et manuscritLa sonate K. 95 a été publiée par Boivin, à Paris (entre 1742 et 1746), avec dix-sept autres sonates. Seules les sonates K. 95, 96 et 97 y sont considérées comme des sources principales[6]. Une copie manuscrite est dans Vienne G 39[7]. InterprètesLes interprètes de la sonate K. 95 au piano sont notamment Fou Ts'ong (1984, Collin/Meridian), Colleen Lee (2007, Naxos, vol. 10), Alice Ader (Fuga Libera, 2010) et Federico Colli (2019, Chandos, vol. 2) ; au clavecin, Scott Ross (Erato, 1985)[8], Trevor Pinnock (CRD), Richard Lester (2004, Nimbus, vol. 7) et Catherine Zimmer (2010, L'Encelade ECL 1001). Notes et références
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