La sonate K. 479, en ré majeur, notée Allegrissimo, forme une paire avec la précédente. Une grande réussite[1] d'entre les dernières sonates que recommande Ralph Kirkpatrick parmi une petite dizaine[2]. Scarlatti inverse la norme en plaçant un menuet lent en premier, suivi d'une pièce brillante. À la mesure 36, le compositeur brise la première section par une mesure à vide, puis par un arpège en do majeur, le discours change de perspective[3].
Premières mesures de la sonate en ré majeur K. 479, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 26 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 26 (Ms. A. G. 31418), Münster I 14 (Sant Hs 3964) et Vienne C 13 (VII 28011 C)[4]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 122[5],[6].
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC1079366528) .
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates