Sonate K. 288
La sonate K. 288 (F.236/L.57) en ré majeur est une fantaisie pour orgue positif du compositeur italien Domenico Scarlatti. PrésentationLa sonate (ou plus précisément la fantaisie) en ré majeur K. 288, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente. Scarlatti précise sur la partition qu'elle est destinée à un orgue positif doté de deux claviers aux registres de flûte et anche (« organo da camera con due tastatura flautato è trombone », noté dans Parme, sur l'en-tête de la K. 287)[1], mais absent sur le manuscrit de Venise, qui se contente de Per organo. Les changements de manuels sont figurés par une petite main dessinée sur le manuscrit dont l'index pointe en haut ou en bas. La sonate, comme sa consœur, est à deux voix[2].
Premières mesures de la sonate en ré majeur K. 288, de Domenico Scarlatti. ManuscritsLe manuscrit principal est le numéro 23 du volume V (Ms. 9776) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; l'autre est Parme VII 18 (Ms. A. G. 31412)[3].
Parme X 4.
InterprètesLa sonate K. 288 est défendue au piano notamment par Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3) ; au clavecin par Sergio Vartolo (Stradivarius) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics). À l'orgue on retrouve Stefano Innocenti (1979, Erato), Scott Ross (1985, Erato)[4], Francis Grier (1986, Hyperion), Andrea Marcon, orgue Gaetano Callido 1778/1779 de l'église San Nicolò de Trévise (1996, Divox), Sergio Vartolo, orgue de l'église Santa Maria de Vérone (1998, Stradivarius, vol. 3), Richard Lester (2002, Nimbus, vol. 2), Vincent Boucher (Atma) et Nicola Reniero (2016, Brilliant Classics). Mie Miki l'interprète à l'accordéon (1997, Challenge Classics Brilliant Classics). Notes et références
Sources: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Articles connexesSonates pour orgue (fantaisie) K. 287 et K. 328. Liens externes
Information related to Sonate K. 288 |