La sonate K. 407, en ut majeur, est notée Allegro[1]. Kirkpatrick y trouve des « clairons désaccordés »[2], en raison des nombreuses grâces descendantes :
Si généralement les frottements harmoniques nécessitent de nombreuses notes pour faire leur effet, cette sonate le gère par une texture minimale. Œuvre capricieuse, elle présente la dissonance apparemment la plus gratuite, avec l’insistance d'une septième majeur, entendue pour la première fois mesure 16, dans une certaine confusion sonore. En revanche, la construction des motifs est particulièrement claire[3]. De l’avis de Pestelli, la pièce est le prototype d'un groupe de sonates qui reflètent un « archaïsme conscient »[4],[5].
Première section de la sonate en ut majeur K. 407, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 20 du volume IX (Ms. 9780) de Venise (1754), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XI 20 (Ms. A. G. 31416), Münster (D-MÜp) III 52 (Sant Hs 3966) et Vienne E 47 (VII 28011 E)[6].
(it) Giorgio Pestelli, Le sonate di Domenico Scarlatti : proposta di un ordinamento chronologica, Turin, Giappichelli, coll. « Archeologia e storia dell'arte » (no 2), , iv-294 (OCLC313316263, BNF43197837)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates