modales — passant du majeur au mineur et inversement ;
harmoniques — en parcourant une partie du cycle des quintes, qui donne à cette partie une allure proprement beethovénienne ;
par ton entier — ascendant dans la première section (si bémol à do), puis dans la seconde, ascendant (sol à la) et descendant (ré à do)[1].
Sitwell trouve cette sonate « de type napolitain, semblable aux Balli di Sfessania et la tarentelle n'est jamais loin ». Les gravures des artistes de rue de Jacques Callot, reproduisent très probablement les pratiques de jeux réels de la Commedia dell'arte et peuvent être aisément liées à l'auto-ironie de Scarlatti et au paysage musical de nombreuses sonates[2].
Premières mesures de la sonate en si bémol majeur K. 172, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 25 du volume I (Ms. 9772) de Venise (1752), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme I 25 (Ms. A. G. 31406), Münster V 28 (Sant Hs 3968) et Vienne A 21 (VII 28011 A)[3].
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates