La sonate K. 138, en ré mineur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente. La sonate est parfaitement symétrique avec ses trois épisodes repris dans la seconde section[1]. On retrouve des échos surprenants des Cyclopes de Rameau, extraits de la suite en ré majeur du livre de 1724, mais ici, sans les « batteries » d'octaves de la main gauche[2].
Premières mesures de la sonate en ré mineur K. 138, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 41, dernier du volume XV (Ms. 9771) de Venise (1749), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme II 5 (Ms. A. G. 31407)[3]. Une copie figure à Cambridge, manuscrit Fitzwilliam (1772) ms. 32 F 13 (no 17)[4] et à Saragosse deux fois : source 2, B-2 Ms. 31, fos 5v-7r (no 3) et source 3, B-2 Ms. 32, fos 41v-43r (no 21)[5].
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 1) », Music & Arts (CD-1236), 2010 .
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates