La sonate K. 477, en sol majeur, notée Allegrissimo, forme une paire avec la sonate précédente, en mineur. L'ouverture évoque les cors de chasse (où Scott Ross voyait une chasse à courre)[1], suivant Kirkpatrick qui l'imagine sonner en écho lointain « comme à travers les fenêtres du palais », à l'instar des sonates K. 494 et 419[2]. Elle évoque également « une tarentelle pleinement active »[3]. Pour Kathleen Dale, « ces appels de cors ont un tel sentiment d’urgence et d’attente que leurs pensées semblent voler jusqu'à l'ouverture de l'acte II de Tristan et Isolde, où cette même idée fondamentale trouve son épanouissement incomparablement riche… »[4].
Premières mesures de la sonate en sol majeur K. 477, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 24 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 24 (Ms. A. G. 31418), Münster I 12 (Sant Hs 3964) et Vienne C 11 (VII 28011 C) et (Q 15118, no 5)[5]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 101[6],[7].
(it) Giorgio Pestelli, Le sonate di Domenico Scarlatti : proposta di un ordinamento chronologica, Turin, Giappichelli, coll. « Archeologia e storia dell'arte » (no 2), , iv-294 (OCLC313316263, BNF43197837)
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC1079366528) .
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Universitat Autònoma de Barcelona, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates