La sonate K. 528, en si bémol majeur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate suivante. Outre la tonalité, ces deux sonates partagent le retour des croisement de mains[1]. Christopher Hail fait le rapprochement avec la K. 118 et 135 qui partagent des sauts avec échange de motifs aux deux mains lors des croisements[2].
Première section de la sonate en si bémol majeur K. 528, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 15 du volume XIII (Ms. 9784) de Venise (1757), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XV 15 (Ms. A. G. 31420), Münster I 63 (Sant Hs 3964) et Vienne D 13 (VII 28011 D)[3]. Une copie figure à Barcelone (E-Bbc), ms. M 1964 (no 7), un manuscrit du milieu du XVIIIe siècle, base de l'édition Granados de 1904[4].
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates