Sonate K. 319
La sonate K. 319 (F.267/L.35) en fa dièse majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti. PrésentationLa ravissante sonate K. 319 ainsi que la précédente (couplées dans tous les manuscrits sauf Madrid) sont les seules en fa dièse majeur[1]. Scarlatti use de la même ingénuité dans l'emploi de cette tonalité que Bach dans Le Clavier bien tempéré, avec un rythme de pastorale à La pièce commence avec une gamme montante à la main droite (alors que la K. 318 la présentait descendante)[1] et se conclut gracieusement avec des arabesques de doubles croches[2]. Le compositeur semble moins intéressé par les difficultés digitales de la tonalité que par les diverses modulations possibles. Les armures changent et les enharmonies sont nombreuses[1].
Début de la sonate en fa dièse majeur K. 319, de Domenico Scarlatti. ManuscritsLes manuscrits principaux sont le numéro 24 du volume VI (Ms. 9777) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara, et Parme VIII 18 (Ms. A. G. 31413) ; les autres copies sont Münster III 34 (Sant Hs 3966), Vienne E 30 (VII 28011 E)[3] et le numéro 10 du manuscrit de Madrid (E-Mc, ms. 3-1408)[4].
InterprètesLes grands interprètes au piano de la sonate K. 319 sont Vladimir Horowitz (concert 1967, Sony), Christian Zacharias (1981, EMI), Carlo Grante (2012, Music & Arts, vol. 3), Maurizio Baglini (2014, Decca), Artem Yasynskyy (2018, Naxos vol. 20) et Andrea Molteni (2021, Piano Classics). Au clavecin, elle est défendue par Ralph Kirkpatrick, qui a enregistré l'opus pour Archiv, Scott Ross (Erato, 1985)[5] et Richard Lester (2003, Nimbus, vol. 3). Notes et références
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