La sonate K. 472, en si bémol majeur, notée Andante, forme une paire avec la sonate suivante de même tonalité, mais d'un mouvement rapide. La première est d'une écriture simple et présente une séquence d'un rythme en décalage aux deux mains[1]. Les deux sonates célèbrent la joie et évoquent globalement la commedia dell'arte[2]. Une disposition analogue se retrouve dans la sonate K. 267 et surtout dans la K. 254[1].
Première section et début de la seconde, de la sonate en si bémol majeur K. 472, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 19 du volume XI (Ms. 9782) de Venise (1756), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XIII 19 (Ms. A. G. 31418), Münster I 7 (Sant Hs 3964) et Vienne C 7 (VII 28011 C)[3]. Une copie figure à la Morgan Library, manuscrit Cary 703 no 32[4],[5].
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 5) », Music & Arts (CD-1294), 2017 (OCLC1079366528) .
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates