La sonate K. 253, en mi bémol majeur, notée Allegro, forme une paire avec la sonate précédente[1].
Douée d'une « forte saveur baroque »[2], Carlo Grante considère la sonate comme l'une des plus intéressantes de Scarlatti. Les mesures les plus caractéristiques sont la séquence des mesures 29 à 42, avec ses inexorables octaves répétées. L'accord sur lequel repose cette section est une seconde inversion assez peu orthodoxe d'une tierce mineure, développée d'une manière très peu conventionnelle[3]. Gian Francesco Malipiero note pour sa part la ressemblance avec Beethoven[4].
Première section de la sonate en mi bémol majeur K. 253, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 18 du volume IV (Ms. 9775) de Venise (1753), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme VI 8 (Ms. A. G. 31411)[5]. Une copie figure à Saragosse (E-Zac), source 2, ms. B-2 Ms. 31, fos 63v-65r, no 32 (1751–1752)[6].
(en) Carlo Grante, « Domenico Scarlatti, intégrale des sonates pour clavier (vol. 3) », Music & Arts (CD-1292), 2013 (OCLC907929504) .
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates