La sonate K. 450 en sol mineur, notée Allegrissimo, forme un couple avec la sonate précédente, elle aussi de tempo rapide. C'est un tango gitano[1] à quatre voix, parfois cinq, dense et sonore, dont le rythme initial s'impose pendant toute la pièce[2].
Le début de la Sonate en sol mineur K. 450, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 33 du volume X de Venise (1755), copié pour Maria Barbara ; les autres sont Parme XII 29 et Münster II 46[3].
Jane Clark, « La portée de l’influence andalouse chez Scarlatti », dans Miguel Alonso-Gomez, Laura Alvini, Eveline Andrani et al., Domenico Scarlatti : 13 recherches à l'occasion du tricentenaire de la naissance de Domenico Scarlatti célébré à Nice lors des Premières Rencontres Internationales de Musique Ancienne : Actes du colloque international de Nice 1985, Nice, Société de Musique Ancienne de Nice, coll. « Cahiers de la Société de musique ancienne de Nice » (no 1), , 127 p. (ISBN290613600X, OCLC496060217), p. 66–67.
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates