Sonate K. 356
La sonate K. 356 (F.493/L.443) en ut majeur est une œuvre pour clavier du compositeur italien Domenico Scarlatti. PrésentationLa sonate K. 356, en ut majeur, notée Con spirito andante, forme une paire avec la sonate suivante. Ces deux sonates, absentes du manuscrit de Venise, ne sont copiées que dans le manuscrit de Parme et forment les dernières du volume IX. La K. 356, qui porte l'inscription per cembalo expresso, est écrite sur quatre portées pour mieux articuler les plans sonores ou simplement éviter les changements de clés[1]. Mais le sens du terme n'est pas connu précisément. Le clavier montant jusqu'au sol dans l'aigu, le terme ne désigne pas un piano-forte, dont l'ambitus s'arrête au mi. Malgré l’écriture sur les quatre portées, qui semble nécessiter deux claviers, seuls des clavecins espagnols à un seul clavier figurent dans l'inventaire des instruments de la cour. Kenneth Gilbert propose de rapprocher l'expression avec notre clavecin ravalé, qui désigne un instrument agrandi, élargi, étendu[2]. On retrouve ce changement « de registre très marqués, en haut et en bas du clavecin, pour obtenir des contrastes de couleurs » dans les sonates K. 387, 524 et 525[1]
Premières mesures de la sonate en ut majeur K. 356, de Domenico Scarlatti. ManuscritsLe manuscrit principal est Parme IX 29 (1754, Ms. A. G. 31414) ; les autres sources sont Münster IV 61 (Sant Hs 3967) et Vienne B 59 (VII 28011 B)[3]. Parme IX 29.
InterprètesLa sonate K. 356 est défendue au piano, notamment par Carlo Grante (2013, Music & Arts, vol. 4) ; au clavecin elle est jouée par Ralph Kirkpatrick (1965, Archiv), Scott Ross (1985, Erato)[4], Richard Lester (2005, Nimbus, vol. 3) et Pieter-Jan Belder (Brilliant Classics, vol. 8). Notes et références
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