La sonate K. 76, en sol mineur, est notée Presto. À la fin de chaque section, Scarlatti sort de la polyphonie et donne un trait de gammes rapides qui parcourt près de quatre octaves — qu'on retrouve également en conclusion de section, uniquement dans la K. 62[1]. Le style est proche du langage de Haendel[2].
Première section de la sonate en sol mineur K. 76, de Domenico Scarlatti.
Manuscrits
Le manuscrit principal est le numéro 40 du volume XIV (Ms. 9770) de Venise (1742), copié pour Maria Barbara[3]. Une copie est conservée à Turin (I-Tn), fonds Foà-Giordano, ms. 394 (no 12), où la sonate porte le titre de Capriccio, dans une suite de quatre sonates (K. 71, 63, un Minuet en sol majeur et une variante de la K. 9)[4]. Ce manuscrit précise qu'elle a été composée en Italie au plus tard en 1725 (c'est-à-dire la mort d'Alessandro)[5].
(it) Giorgio Pestelli, Le sonate di Domenico Scarlatti : proposta di un ordinamento chronologica, Turin, Giappichelli, coll. « Archeologia e storia dell'arte » (no 2), , iv-294 (OCLC313316263, BNF43197837)
(es) Celestino Yáñez Navarro (thèse), Nuevas aportaciones para el estudio de las sonatas de Domenico Scarlatti. Los manuscritos del Archivo de Música de las Catedrales de Zaragoza, Université autonome de Barcelone, (lire en ligne)
Les dates indiquées sont celles de l'édition des Essercizi et de la copie des volumes — et non la date de composition des œuvres.Les accolades figurent les paires ou les triptyques des manuscrits de Venise, Parme, Madrid et Saragosse, etc.Voir aussi : Concordances des catalogues et manuscrits des sonates